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Les Blazers veulent aller plus vite offensivement

NBA – Comme l'effectif est jeune, Chauncey Billups ne voit pas l’intérêt de ne pas lâcher les chevaux en attaque.

« Il n'y a pas de raison de jouer lentement quand on est jeune, athlétique et polyvalent. Il n'y a aucune raison. » Les mots de Chauncey Billups donnent le ton pour la saison à venir des Blazers. Le coach veut que son groupe joue plus rapidement en attaque, en augmentant le rythme par rapport à la saison dernière (16e rythme le plus soutenu).

Là, il faut faire encore mieux, pour coller avec le slogan de la franchise : « Mettez-les mal à l'aise » (Make' Em Uncomfortable en VO).

« J'ai toujours un mot, chaque année, pour servir de baromètre. Cette année, c'est le mot inconfortable. On veut que les équipes adverses soient mal à l'aise, avec notre défense évidemment, mais aussi en attaque, avec notre vitesse, nos pénétrations, notre activité au rebond offensif », décrit le coach.

Preuve que les Blazers veulent appuyer sur l'accélérateur : la signature des coaches assistants. Tiago Splitter déjà, qui faisait jouer le Paris Basketball à très haute vitesse la saison passée. Patrick St. Andrews ensuite, adjoint à Memphis la saison passée. Et les Grizzlies ont terminé la saison avec le rythme offensif le plus élevé de la ligue.

« Je ne peux pas en dire beaucoup mais je sais que les gars sont impatients », glisse Toumani Camara. « Il s'agit surtout de faire circuler le ballon, de jouer ensemble. On sait que notre identité est d'abord défensive donc l'idée en attaque, c'est surtout de faire vivre le ballon et trouver le meilleur shoot possible. C'est l'essentiel. »

Ne pas laisser des joueurs dans les coins

Ayant perdu Anfernee Simons, leur meilleur marqueur de la saison passée, les joueurs de Portland vont devoir trouver de nouvelles solutions. Et construire un style plus solide, comme le dit Scott Henderson, qui parle d'aller « plus vite » alors que la saison passée, « sans réelle construction », l'attaque avançait « un peu à l'aveuglette ».

« On a tellement de joueurs. Nos meilleurs moments et matches la saison passée étaient quand on avait beaucoup de joueurs qui étaient impliqués », rappelle Chauncey Billups. « Quand six ou sept joueurs dépassaient les dix points et tout le monde partageait le ballon. Je veux ça la plupart du temps. Je désire qu'on joue comme ça. Quand tout le monde est impliqué, c'est ce qu'il y a de plus dur pour les défenses. »

Pour certains joueurs, comme Matisse Thybulle, ce sont de nouveaux efforts et déplacements à faire.

« Pour certains qui ont tendance à rester dans le corner, cette attaque est vraiment excellente pour vous impliquer », relate l'Australien. « C'est l'objectif de n'importe quelle attaque. Mais certaines attaques ont une tendance à avoir des joueurs bloqués à certains endroits du terrain, où on n'a pas l'impression de participer à l'action. Et ça peut créer des problèmes d'engagement, d'efforts en défense. Que tout le monde soit une menace, c'est génial pour des gars comme moi ou Toumani, des défenseurs habitués à être perdus dans les corners. »

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