À sa sortie de Wisconsin, Nigel Hayes-Davis a tenté de se faire sa place en NBA pendant de longs mois. Mais après des très courts passages aux Knicks, Lakers, Raptors et Kings, il a finalement pris son envol en Europe.
À Galatasaray puis au Zalgiris Kaunas, au FC Barcelone et enfin à Fenerbahce, il s'est imposé comme l'un des meilleurs ailiers forts du Vieux Continent, jusqu'à remporter l'Euroleague, en étant nommé MVP du Final Four.
De quoi finalement lui permettre de retenter sa chance en NBA, à 30 ans, du côté de Phoenix.
« C'est une forme de remerciement pour toutes les personnes qui m'ont soutenu lorsque j'étais au lycée et qui prenaient les rebonds pour moi » explique-t-il ainsi lors du « media day » des Suns. « Mes parents. Ma mère, qui me conduisait à 6 heures du matin à la salle de sport. Ma mère qui venait me chercher à 21 heures après que je sois retourné à la salle de sport. Mon beau-père, qui travaillait 14 heures par jour pour que je puisse avoir l'argent nécessaire pour participer au championnat AAU le week-end et essayer d'obtenir une bourse universitaire. »
Ça, c'est pour le positif. Car Nigel Hayes-Davis est aussi motivé par les critiques de ceux qui ne croient pas en lui, et qui expliquent qu'il a beau avoir brillé en Europe, il n'a pas le niveau pour la NBA.
« J'ai vu beaucoup de choses écrites concernant mes qualités, mes aptitudes à venir ici et contribuer », conclut-il.