Pour les professionnels de la télévision, Caitlin Clark a sur la WNBA l’effet qu’a pu avoir Tiger Woods sur le golf. Le phénomène est incontestable mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est que l’onde de choc continue alors même que la star de l’Indiana Fever n’a disputé que 13 matches cette saison…
L'ancienne star d'Iowa n'a ainsi plus joué depuis le 15 juillet. Pourtant, malgré cette absence, ESPN a dévoilé des audiences historiques pour cette saison WNBA : ce fut ainsi la saison régulière la plus regardée de l’histoire de la WNBA sur ses antennes (ESPN, ESPN2 et ABC). Sur 25 matches diffusés, la moyenne atteint 1,3 million de téléspectateurs, soit une hausse de 6% par rapport au précédent record (1,2 million sur 24 matches en 2024) !
Et le détail de ces audiences, plus précises car Nielsen combine désormais les sources, est intéressant. La WNBA a ainsi touché cette année le plus large public jamais mesuré, tous âges confondus. Chez les hommes, la moyenne est montée à 721 000 téléspectateurs (+2 %), tandis que l’audience féminine a bondi à 543 000 téléspectateurs en moyenne (+13 %). Autrement dit, la ligue élargit vraiment sa base, et pas seulement auprès des fans historiques.
Huit des dix matches les plus vus de la saison ont ainsi été diffusés sur les chaînes ESPN. Le pic absolu ? 2,7 millions de téléspectateurs pour le choc Chicago Sky – Indiana Fever du 17 mai sur ABC, avec le toujours attendu duel Caitlin Clark – Angel Reese. Sur les antennes d'ESPN, neuf des dix plus gros scores impliquaient l’Indiana Fever.
Néanmoins, la blessure de Caitlin Clark n'a pas fait plonger les audiences, même si son absence s'est faite ressentir lors du All-Star Game, à Indiana, auquel elle n'a pas pu participer.