Il risque d'y avoir quelques changements sur les bancs des sélections européennes après cet EuroBasket. Svetislav Pesic va-t-il par exemple continuer de diriger la Serbie ? Pour Gianmarco Pozzecco et l'Italie, pas de suspense…
« C'est mon dernier match avec l'Italie » a-t-il expliqué. « Je tiens à remercier mon président, Giovanni Petrucci, pour m'avoir fait l'honneur de me nommer coach de l'équipe nationale. Du fond du cœur, c'est peut-être… Non, c'est clairement le meilleur moment de ma vie. Ce fut vraiment un honneur d'avoir ce rôle dans le basket italien. »
À 52 ans, Gianmarco Pozzecco laissera l'image d'une pile électrique sur le banc. Mais cette image, il s'en fiche.
« Mes joueurs, je les aime tous vraiment. Je me fous complètement du type d'entraîneur que je suis. Je ne me concentre pas là-dessus. Je ne me concentre pas sur ma carrière. Je me fous de ce que vous pensez de moi. Dans ma vie, dans ma vie d'entraîneur, je me concentre uniquement sur eux, les joueurs » a-t-il ainsi continué, très ému.
« Aujourd'hui, je suis vraiment triste, non pas parce que nous avons perdu le match, mais parce que je vois mes joueurs souffrir. Je peux être le pire entraîneur du monde, je me fous vraiment de ça. Croyez-moi. Je ne mens pas, je ne vous mens pas. Mais comme je leur ai dit à la fin du match dans les vestiaires, personne n'a autant de respect que moi pour les joueurs italiens. Et je leur dis que personne ne les aimera jamais plus que moi. »