Malgré tous les talents qu'il produit (Joel Embiid, Pascal Siakam, Christian Koloko…) et qui arrivent en NBA, le Cameroun n'a jamais remporté l'AfroBasket, terminant à la 4e place de cette édition 2025.
Emmenés par Yves Missi, les Lions indomptables ont ainsi cédé en demi-finale, face à l'Angola, dans les dernières secondes. Avant de s'incliner dans la petite finale face au Sénégal…
« Nous n'avons jamais remporté cette compétition auparavant et je sais que je peux avoir un impact sur le jeu de différentes manières » explique le pivot des Pelicans sur sa participation. « Je suis donc venu jouer mon rôle, aider les autres joueurs, essayer de remporter des victoires et, bien sûr, faire savoir aux habitants qu'au Cameroun, nous avons des joueurs NBA qui pensent au Cameroun et qui sont prêts à revenir jouer pour l'équipe nationale. »
Pour le jeune intérieur de 21 ans, qui a terminé la compétition avec des moyennes de 13.2 points, 7.3 rebonds et 2.7 contres de moyenne en 6 matchs, il est ainsi important d'inspirer la nouvelle génération de basketteurs, comme ses compatriotes plus âgés ont pu le faire, et le font toujours pour lui.
Inspirer la prochaine génération
« Cela m'a vraiment inspiré, en sachant que nous avons Pascal (Siakam), qui a récemment été nommé MVP de la finale de conférence Est de la NBA. Je sais que cela m'a inspiré, mais cela a également inspiré beaucoup d'enfants au Cameroun, comme ceux qui me voient jouer pour l'équipe nationale et qui voient d'où je viens. »
Un rôle de porte-drapeau qu'il considère comme primordial, et qu'il entend bien continuer d'assumer à l'avenir.
« La principale chose à retenir est que nous avons des talents, mais que nous ne disposons pas des infrastructures nécessaires. Nous avons des talents, nous avons une plateforme, cette plateforme s'améliore, et nous sommes ici pour la mettre en valeur, pour la montrer au monde entier… J'essaie simplement de la mettre en avant, de l'adopter, de montrer au monde entier qu'il existe en Afrique de nombreux talents, qu'ils viennent du Cameroun, d'Afrique du Sud ou de n'importe où ailleurs en Afrique, et c'est ce que j'essaie de prouver » conclut-il ainsi.