Viré par les Hawks en février 2023, Nate McMillan est resté une saison loin de la NBA, avant de revenir en 2024 pour devenir assistant de JJ Redick à Los Angeles. Comment s'est fait ce retour sur les bancs de la ligue ?
« J'étais à moitié à la retraite, en Caroline du Nord, à profiter de la vie, à bosser sur ma fondation, à travailler avec les jeunes. J'étais impliqué là-dedans, dans le mentorat », se souvient-il. « Je parlais à mon fils au téléphone et ce dernier et JJ Redick ont travaillé ensemble à New Orleans, quand il était assistant. Il m'a dit que JJ lui avait envoyé un message pour lui demander si je serais intéressé par un poste sur un banc. »
La proposition n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd… « J'ai dit à mon fils de lui donner mon numéro. Je savais qu'il venait d'accepter d'être l'entraîneur des Lakers et, quand cette franchise appelle, on écoute. Il m'a immédiatement appelé, on a discuté, il a évoqué ses idées pour coacher les Lakers, pour son staff. Il estimait avoir besoin d'expérience, d'anciens. »
Parler à LeBron James avant d'accepter
Mais avant d'accepter, l'ancien coach des Blazers et des Hawks voulait avoir l'avis d'une légende : Mike Krzyzewski. « J'y ai réfléchi et j'ai ensuite passé un autre coup de téléphone : c'était coach K. On a travaillé ensemble avec Team USA entre 2008 et 2012. Il estimait que j'étais bien pour ce poste, pour aider JJ Redick. J'ai un grand respect pour coach K. »
Après ça, était-ce acté ? L'affaire était-elle enfin dans le sac ?
« Donc j'ai rappelé JJ pour lui dire que ça m'intéressait mais que j'avais encore un coup de fil à passer : LeBron James », poursuit Nate McMillan. « J'avais besoin de lui parler. Cinq minutes après, James m'a appelé, pour me dire qu'il voulait travailler avec moi. C'était une sacrée opportunité de bosser avec LeBron et Anthony Davis à l'époque et pour l'une des cinq plus grandes franchises de sport au monde. »
Même si, pour l'ancien joueur de Seattle, « mettre du violet et jaune, c'était un petit défi au début car avec Magic Johnson et les autres, on s'est beaucoup battu dans les années 1980 et 1990 ».