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Boris Diaw se souvient de sa saison rookie chez les Hawks

NBA – À son arrivée dans la Ligue en 2003, Boris Diaw est lancé chez les Hawks en tant que meneur. Comme son idole Magic Johnson, qu'il rencontre dès son premier jour à Atlanta…

Boris Diaw chez les HawksChampion NBA avec les Spurs en 2014 sur sa fin de carrière, avec un physique plus imposant, Boris Diaw jouait les intérieurs passeurs pour mettre de l'huile dans les rouages texans en attaque, et les soutiers défensifs dans la peinture pour colmater les brèches du Fort Alamo.

Mais, à ses débuts, après avoir été sélectionné en 21e choix de la Draft 2003, il est arrivé en NBA comme meneur du côté d'Atlanta. Un rôle qu'il avait déjà fait sien de l'autre côté de l'Atlantique, mais bien plus fluet et aérien, avec deux couronnes nationales en 2001 et 2003 avec Pau-Orthez, le titre de MVP français en plus cette année-là.

Un diamant brut en Béarn

“Il a été la clé [du titre en 2001]”, affirme son coéquipier à l'époque, Roger Esteller pour BasketNews. “Boris était capable de jouer meneur, mais aussi intérieur voire pivot. Il pouvait passer, il pouvait scorer, il pouvait défendre sur n'importe qui. Maintenant, on en voit beaucoup des comme ça, mais à l'époque, ça n'était pas le cas. On avait un diamant brut. Pas l'Asvel.”

Surveillé de près par les scouts NBA, tout comme Mickaël Piétrus qui atterrira dans la Baie, Boris Diaw est alors considéré comme un prospect intéressant à développer à Atlanta. Surtout, pourquoi pas, sous la houlette du francophile, Terry Stotts, promu head coach au cours de la saison précédente.

“Il a vraiment été le premier gars que j'ai vu jouer aux cinq postes en attaque et en défense”, souffle Mike McNeive, assistant coach des Hawks en 2003.

Avec un peu plus de 4 points et 4 rebonds de moyenne pour sa première campagne, Boris Diaw a montré de belles choses mais il n'affole clairement pas les compteurs. Avec 6 tentatives seulement à 3-points sur toute la saison, le jeune Frenchy manque même très nettement d'agressivité offensive.

“En général, avec les jeunes joueurs, c'est plutôt l'inverse. Ils essaient de te montrer qu'ils savent scorer”, éclaire Terry Stotts. “Boris pouvait refuser un layup pour faire une passe à un coéquipier. Ce n'était pas véritablement frustrant, je dirais plutôt que c'était rafraichissant. Je préfère que ça aille dans ce sens-là, que dans l'autre.”

Le sommet du carré blanc

Altruiste à souhait dans un monde de requins, Boris Diaw détonne forcément dans le paysage NBA. Il surprend ainsi tout son monde quand on lui demande – Stephen Jackson notamment – d'aller toucher le haut du carré blanc sur la planche, et qu'il s'exécute (sans forcer), après qu'il ait lâché un layup seul en contre-attaque, au lieu d'aller arracher un dunk, durant le match de la veille.

“Tous les jours, il y avait un nouveau truc avec Boris. Terry Stotts a été super pour lui car il lui a fait essayer plein de rôles différents. On voyait des choses dont on ne le pensait pas capable a priori”, poursuit McNeive. “Comme sa vision du jeu incroyable ou ses immenses qualités défensives. On commençait à le voir par séquences.”

S'il ne fût titularisé que 37 fois (sur 76 apparitions), le rookie bénéficiait en tout cas de la confiance de son coaching staff, avec 25 minutes de jeu par match. Ses facéties offensives étant largement compensées par son abattage défensif. Et sa polyvalence pour se coltiner aussi bien des meneurs ultra rapides tout comme des intérieurs.

“Sa défense était toujours exceptionnelle. Que ce soit sur le porteur de balle, grâce à sa longueur et ses qualités athlétiques, ou que ce soit en aide, il était tellement intelligent”, apprécie Terry Stotts. “Sur les changements de défenseurs sur le pick & roll, quand il était sur Melo ou LeBron, il arrivait à switcher, ce qui est très important. Sa défense était très avancée pour son âge.”

“C'était comme en Europe, je faisais des passes, je rendais les choses fluides”

Echangé à Phoenix en 2005, où il prendra une nouvelle dimension, devenant “3D” aux côtés de Steve Nash et Shawn Marion, Boris Diaw garde en tout cas un souvenir ému de sa première année dans la Grande Ligue.

Malgré des résultats collectifs décevants (28 victoires), l'équipe a toujours bien vécu ensemble, à l'image du Boris fédérateur qu'on connaît en France, sous la tunique bleue bien sûr.

“Je me sentais plutôt à l'aise ma première année. C'était comme en Europe, je faisais des passes ici et là, je rendais les choses fluides et j'aidais mes coéquipiers. […] J'ai vraiment beaucoup apprécié cette année rookie. J'adore Terry Stotts pour ça. Ma première saison a été exceptionnelle, parce que Terry m'a insufflé beaucoup de confiance pour faire ces choix [en attaque] et jouer sur ce poste. J'ai pu m'en apercevoir encore plus quand ma seconde année a tourné au vinaigre [rires] !”

Nommé coach à la place de Terry Stotts, Mike Woodson appréciera beaucoup moins les qualités différentes de Boris Diaw. Provoquant dans la foulée son départ vers les Suns de Mike D'Antoni, contre Joe Johnson.

Une claquette dunk du rookie Boris Diaw

Boris Diaw Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2003-04 ATL 76 25 44.7 23.1 60.2 1.5 3.0 4.5 2.4 2.5 0.8 1.7 0.5 4.5
2004-05 ATL 66 18 42.2 18.0 74.0 0.8 1.8 2.6 2.3 1.9 0.6 1.3 0.3 4.8
2005-06 PHX 81 36 52.6 26.7 73.1 2.0 4.9 6.9 6.2 3.2 0.7 2.3 1.1 13.3
2006-07 PHX 73 31 53.8 33.3 68.3 1.3 3.1 4.3 4.8 2.4 0.4 2.1 0.5 9.7
2007-08 PHX 82 28 47.7 31.7 74.4 1.2 3.4 4.6 3.9 2.0 0.7 1.9 0.5 8.8
2008-09 * All Teams 81 34 50.7 41.4 68.7 1.5 3.9 5.3 4.1 2.5 0.8 2.7 0.7 13.2
2008-09 * CHA 59 38 49.5 41.9 68.6 1.6 4.3 5.9 4.9 2.8 0.9 3.0 0.8 15.1
2008-09 * PHX 22 24 56.7 35.7 69.2 1.1 2.7 3.8 2.1 1.8 0.5 1.7 0.4 8.3
2009-10 CHA 82 35 48.3 32.0 76.9 1.6 3.6 5.2 4.0 2.7 0.7 2.2 0.7 11.3
2010-11 CHA 82 34 49.2 34.5 68.3 1.3 3.8 5.1 4.1 2.3 0.9 2.0 0.6 11.3
2011-12 * All Teams 57 25 44.4 31.3 62.9 1.2 3.7 4.9 3.6 2.2 0.6 2.0 0.4 6.4
2011-12 * CHA 37 28 41.0 26.7 63.0 1.3 4.0 5.3 4.3 1.9 0.5 2.3 0.5 7.4
2011-12 * SAN 20 20 58.8 61.5 62.5 1.2 3.1 4.3 2.4 2.7 0.7 1.4 0.3 4.7
2012-13 SAN 75 23 53.9 38.5 72.3 0.9 2.5 3.4 2.4 1.9 0.7 1.1 0.4 5.8
2013-14 SAN 79 25 52.1 40.2 73.9 0.9 3.2 4.1 2.8 1.8 0.6 1.5 0.4 9.1
2014-15 SAN 81 25 46.0 32.0 77.4 1.0 3.3 4.3 2.9 1.8 0.4 1.6 0.3 8.7
2015-16 SAN 76 18 52.7 36.2 73.7 0.8 2.3 3.1 2.3 1.3 0.3 1.3 0.3 6.4
2016-17 UTH 73 18 44.6 24.7 74.3 0.6 1.5 2.2 2.3 1.1 0.3 1.2 0.1 4.6
Total   1064 27 49.3 33.6 71.7 1.2 3.2 4.4 3.5 2.1 0.6 1.8 0.5 8.6

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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