Sondage : la grève NBA va-t-elle s’éterniser ?

Un mois, jour pour jour, après le début de la grève patronale, la NBA, les propriétaires et le syndicat des joueurs vont se retrouver autour d’une table pour tenter de sortir du conflit.

Ce sera ce lundi dans un grand hôtel de Manhattan et les têtes d’affiches des différents camps seront présentes.

Faut-il y voir un bon signe ? Cette réunion dont on se fait une montagne accouchera-t-elle d’une souris ?

Voici les trois tendances après un mois de grève.

LES OPTIMISTES (comme en 1995)

On en parle peu mais le premier véritable lock-out date de 1995. A l’époque, les deux camps étaient parvenus à s’entendre après deux mois de grève. Le 12 septembre exactement, un accord était trouvé, permettant ainsi de sauver la pré-saison, et de proposer une saison à 82 matches. Cette année, tant que la NFL était en grève, la NBA avait moins de pression. Maintenant que le foot US a trouvé un accord, la NBA est quasi dans l’obligation d’en faire de même pour éviter de perdre une partie de ses fans, et des contrats publicitaires qui vont avec.

LES REALISTES (comme en 1999)

Pour beaucoup, la réunion de ce lundi est un écran de fumée. Une simple reprise de contact après un mois de silence. Il y a un véritable fossé entre les deux camps, et seule l’annulation de la pré-saison et de matches de saison régulière fera l’effet d’un électrochoc. Comme en 1998, les négociations reprendront vraiment à l’automne avec une saison qui débuterait en janvier. Un moindre mal même si ça laissera forcément des traces…

LES PESSIMISTES (comme en NHL en 2004)

Le conflit entre les joueurs et les propriétaires ne tiendrait pas à des chiffres mais à un système qui ne tient plus la route. C’est ce que pensent certains qui suggèrent que la NBA doit repartir de zéro. Pour cela, une saison serait sacrifiée. Comme en hockey, en 2004/05…

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