Derek Fisher : « c’est bizarrement silencieux »

Les joueurs retrouveront les propriétaires lundi pour la première réunion de négociations depuis le début du lockout. Cela fait donc un mois que les deux camps ne se sont pas parlés et Derek Fisher trouve la situation bien étrange.

« Ça a été long et ça a été bizarrement silencieux », a expliqué le président de l’association des joueurs. « Après avoir travaillé aussi dur en juin pour arriver à un accord avant le 1er juillet, il n’y a plus eu que le silence ».

Comme si les deux camps étaient tellement conscients de leurs désaccords qu’ils ne prenaient même plus la peine d’en parler. Le meneur des Lakers fustige en tout cas l’attitude des propriétaires.

« Si, en tant que joueurs, nous pensons que nous obtenons un système juste, alors nous pouvons peut-être réfléchir à un nombre différent », explique-t-il à ESPN dans une volonté de compromis. « Je pense que l’autre partie pense un peu différemment. Ils veulent un nombre précis et ils ne s’intéressent pas à ce à quoi le système va ressembler. Nous ne pensons pas qu’il s’agisse de la meilleure approche ».

En ce qui concerne la dissolution de l’association des joueurs, Derek Fisher estime que c’est vraiment l’ultime recours, et que celui-ci ne sera utilisé qu’en cas d’impasse absolue. Pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Non, pour l’instant, nous sommes juste au beau milieu du désert.