Un mois jour pour jour après le début du conflit, les propriétaires et les joueurs vont donc se retrouver pour reprendre les négociations sur le prochain règlement salarial.
Ce sera lundi, à New York, et David Stern, le patron de la NBA, et Billy Hunter, l’homme fort du syndicat des joueurs, seront présents.
Selon plusieurs médias US, Stern et Hunter se seraient entretenus cette semaine, et ils auraient décidé d’un commun accord de reprendre les négociations.
Comme nous l’expliquions hier, sans doute que le règlement du conflit en NFL a accéléré le mouvement. La crainte de la dissolution du syndicat des joueurs peut aussi être un élément important.
On rappelle les principaux points de divergences dans les discussions.
LES SALAIRES
Depuis plus d’un an, et en raison des pertes nées de la crise, les propriétaires réclament que la masse salariale globale soit diminuée de 750 millions de dollars, et ce pendant 10 ans. En échange, la ligue assure aux joueurs une masse salariale globale de 2 milliards.
Côté joueurs, on accepterait une réduction annuelle de 600 millions sur cinq ans. En 2010/11, ils se sont partagés 2.1 milliards, et ils estiment donc que la proposition des propriétaires est un pas en arrière dont seuls les joueurs souffriront.
SALARY CAP
Au départ, les propriétaires souhaitaient un « hard cap », un budget strictement limité, et le même pour tout le monde. Finalement, ils proposent un « flex cap » fixé à 62 millions de dollars que les équipes pourraient dépasser avec quelques exceptions. Pour les joueurs, c’est un « hard cap » déguisé car ils ne connaissent pas le détail des « exceptions ».
LE PARTAGE DES REVENUS
Actuellement, 57% des revenus de la NBA reviennent aux joueurs. Les joueurs sont prêts à descendre à 54.3%, tandis qu’on prête l’intention aux propriétaires de descendre cette part jusqu’à 40% ! La raison voudrait que les deux camps s’entendent sur un 50-50 mais chacun campe sur ses positions.
LE RÈGLEMENT DES DETTES
Selon le magazine Forbes, en 2010, les Knicks ont enregistré plus de 60 millions de bénéfices. A l’inverse, Dallas a terminé l’année avec 8 millions de dettes. Pour les joueurs, c’est aux propriétaires, entre eux, de se montrer solidaires en comblant les dettes des franchises en déficit, et ils souhaitent que ce soit désormais inclus dans le règlement salarial. Pour les propriétaires, cet effort doit être global, et leur proposition suffirait à faire en sorte que les équipes ne perdent plus d’argent.