Bonne nouvelle du côté du Fever d’Indiana, où le retour de Caitlin Clark se précise après deux semaines de convalescence dues à une élongation du quadriceps gauche. L’étant de santé de la star de l’équipe doit encore être évalué une dernière fois par le staff médical avant d’avoir le feu vert.
Ce sera ensuite à la joueuse d’estimer le moment venu pour retrouver les parquets, sans doute entre le déplacement de mardi à Atlanta ou bien à l’occasion de la réception du New York Liberty.
La prudence reste de mise
Avant la rencontre de ce soir face au Chicago Sky, la meneuse a confirmé qu’elle ne brûlerait pas les étapes afin de revenir à 100% d’une blessure qui peut être embêtante avec l’enchaînement des matchs et des efforts.
« Je vais manquer le match de ce week-end, mais après ça, je verrai au jour le jour comment je me sens et me fier aussi à l’avis du staff médical », a-t-elle déclaré. « J’ai l’impression d’avoir fait beaucoup de progrès et je me sens bien, mais je ne vais pas précipiter mon retour, ça ne vaut pas le coup. Après ce week-end, je vais faire de nouveaux tests et nous aurons une meilleure idée de la date de mon retour ».
La perspective d’un retour samedi prochain lui laisserait une bonne semaine supplémentaire pour récupérer. Pour le coup, le jeu en vaudrait la chandelle puisqu’il s’agit de défier à la maison les championnes en titre et toujours invaincues cette saison. En plus, c’est face aux New-yorkaises qu’elle s’était blessée, le 24 mai dernier.
« On verra », a-t-elle ajouté s’agissant de sa présence dès mardi à Atlanta. « On essaie de ne pas donner de date précise, car c’est quelque chose qui peut évoluer au jour le jour, selon comment je me sens. C’est le genre de blessure où, on ne sait pas, je peux me réveiller et me sentir différemment de la veille. On verra bien. C’est une possibilité, mais je pourrais aussi ne pas être disponible pour ce match ».
Apprendre en regardant
En attendant de retrouver la lumière, Caitlin Clark est active depuis le banc depuis trois matchs et profite aussi de cette pause pour s’imprégner autrement du jeu, auprès du staff, une façon de rester au plus près de l’action.
« Ça m’a beaucoup appris. Je ne m’étais jamais retrouvée dans cette situation auparavant, à devoir regarder depuis le banc pendant une longue période. C’est comme quand on allume la télé pour regarder la NBA ou la WNBA : la meilleure façon d’apprendre, c’est de regarder et d’absorber, et c’est la même chose quand je ne joue pas. »
Depuis la défaite contre New York, Indiana a enchaîné deux courts revers face aux Washington Mystics (83-77) et au Connecticut Sun (83-85) et une victoire, encore face à Washington mais à domicile cette fois (85-76) avec le renfort d’Aari McDonald venue remplacer Sophie Cunningham, également blessée (cheville).
« C’est difficile quand votre meneuse, qui contrôle une grande partie du jeu, est absente et que les autres doivent occuper des postes qu’elles n’ont peut-être jamais occupés. Je pense qu’il faut juste se montrer indulgentes envers elles. Les choses ne vont pas être parfaites. On joue un peu différemment que si j’avais le ballon dans les mains. On a fait un très bon dernier match contre les Mystics. On a commencé à mieux faire circuler en attaque, à jouer avec un peu plus de rythme. Mais il n’y avait pas que l’attaque. On aurait pu beaucoup mieux défendre. Ce sont ces petits détails qu’on aurait pu améliorer, que je sois sur le terrain ou non », a-t-elle conclu.