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Draft 2025 | Présentation de Jeremiah Fears (Oklahoma)

Draft 2025 – Jeremiah Fears devrait être le premier vrai meneur appelé par Adam Silver, possiblement le seul dans le Top 10 de cette Draft.

Jeremiah Fears (Oklahoma)Dans une promotion riche en postes 2/3, Jeremiah Fears détonne. Le meneur de poche d’Oklahoma a été un des joueurs les plus électrisants de NCAA cette saison, tout en étant parmi les plus jeunes du toute la première division. Comme Cooper Flagg, il avait choisi d’anticiper son arrivée en NCAA d’un an, lui qui aurait dû disputer sa dernière année au lycée en 2024/25. Cela ne s’est pas fait sans limites, mais Jeremiah Fears a de quoi séduire plus d’une franchise en quête d’un meneur qui n’a pas froid aux yeux.

Meilleur dribbleur de toute sa cuvée, et possiblement le joueur le plus rapide balle en mains, il a le potentiel pour être un des tous meilleurs joueurs de cette Draft. Sa vitesse en fait un danger permanent pour les défenses. Son petit gabarit pourrait le desservir un temps en NBA, mais le joueur de 18 ans n’a déjà pas peur du contact et a la technique pour résister près du cercle ou aller chercher des fautes à la pelle. Pas égoïste pour autant, il est un créateur encore imparfait mais aux qualités évidentes pour pouvoir s’imposer.

Profil

Poste : meneur
Taille : 1,89m
Poids : 81kgs
Equipe : Oklahoma
Stats 2024/25 : 17,1 points (à 43,4%), 4,1 rebonds, 4,1 passes, 1,6 interception en 30,2 minutes

Points forts

– L’agressivité offensive. Véritable mobylette sur le parquet, Jeremiah Fears n’a que peu d’équivalents dans cette Draft pour attaquer le cercle. Ultra rapide dans ses déplacements comme avec le ballon, il possède déjà quelques tours dans son sac pour résister à des défenseurs plus costauds : utilisation de son bras gauche pour se protéger, travail des angles vers le cercle, floater…

Le dribble. Les amateurs de crossover vont se régaler avec Jeremiah Fears. Feintes, spin moves, changements de direction : il est un cauchemar pour les défenseurs. Surtout qu’il utilise régulièrement son dribble à bon escient, pour créer la confusion et pouvoir mieux utiliser ensuite sa vitesse, et pas simplement épater la galerie. Sa dextérité dans des petits espaces ou entre deux défenseurs rappelle par flashs celle de Kyrie Irving, rien que ça.

– La création. Aller chercher ses points, Jeremiah Fears sait faire. Mais il n’entre pas pour autant dans le cliché des joueurs « petits » focalisés à être des électrons libres en attaque. L’ancien Sooner a progressé au fil de la saison dans sa lecture des défenses et son jeu de passes, notamment sur pick-and-roll. S’il ne sera jamais un pur gestionnaire, accompagner son explosivité vers le cercle par une bonne vision du jeu le rendra d’autant plus difficile à contenir.

Points faibles

– Le physique. Sous les 1m90 et encore assez frêle, Jeremiah Fears aura forcément quelques difficultés lors de ses débuts. Rien d’anormal pour un joueur qui, une fois encore, devait être encore lycéen cette année. Mais il faudra sans doute être un peu patient pour le voir devenir un peu plus costaud, à défait de pouvoir gagner en centimètres. À lui de prouver qu’il a de quoi compenser ce déficit par son jeu, pourtant plutôt risqué pour un meneur qui aime autant aller vers le cercle.

– La défense. C’est un des dommages collatéraux de son physique limité. Le Sooner rendra fréquemment quelques centimètres et encore plus de kilos à d’autres meneurs qui n’hésiteront sans doute pas à en profiter. Intéressant sur les lignes de passes, il devra faire preuve d’autant de concentration et de régularité sr l’homme pour au moins ne pas devoir être caché par son équipe de ce côté du parquet.

– Le tir à 3-points. 30.8% au tir en sortie de dribble, 28/4 % derrière l’arc : c’est peut-être là le principal axe de progression pour Jeremiah Fears. Sa capacité à sanctionner de loin pourrait changer bien des choses dans sa carrière. Son adresse remonte à 36.1% sur réception de passe, pas de quoi en faire un sniper d’élite, mais suffisamment encourageant pour envisager des progrès à l’avenir, en plus de ses 85% aux lancers-francs.

Comparaison

Jeremiah Fears est un joueur plus difficile à cerner qu’il n’y paraît au premier regard, car il n’est pas qu’un « slasher » unidimensionnel. Son agilité et son explosivité vers le cercle rappellent les premières saisons de Jeff Teague, ou les débuts de Darius Garland. Sa capacité à trouver un chemin vers le cercle en maîtrisant le rythme de ses attaques de cercle malgré son petit gabarit peuvent laisser entrevoir une trajectoire façon Jalen Brunson, avec moins de toucher.

Pronostic

Top 10, voire Top 5. On voit mal Jeremiah Fears chuter plus bas tant son niveau plancher en attaque peut se retranscrire en NBA. Ses limites physiques et pour le moment techniques semblent toutefois le placer un cran en-dessous le Top 4 de cette cuvée.

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