Comme les Pacers ont réussi à gagner, sur le fil, ce Game 1 des Finals, il y a forcément des choses à corriger pour le Thunder. Néanmoins, pendant une majorité de la rencontre, leur défense a été étouffante. Deux chiffres suffisent à le démontrer : 24 ballons perdus par Indiana et 14 interceptions pour les troupes de Mark Daigneault.
Sauf que, malgré cette pression, le Thunder n’a jamais tué le match, comme il l’a si souvent fait en saison régulière. La faute à une certaine maladresse près du cercle.
« On a été un peu négligeant sur certaines actions près du cercle. Ils ont contré certains tirs. Sur certaines actions, on était un peu coincé et on aurait pu s’écarter », remarque le coach d’Oklahoma City. « On veut être dans la raquette face à cette équipe. On y a été souvent, mais sans convertir nos tirs. »
Même impression chez les joueurs. « On a eu des shoots qu’on marque habituellement, mais ce n’est pas une excuse. On a gagné beaucoup matches en ne shootant pas bien », rappelle Shai Gilgeous-Alexander. « On a eu des bons tirs, on eu l’avantage. Moi le premier. Je n’ai pas conclu », ajoute Chet Holmgren.
Seulement 11 points marqués avec les ballons perdus
Surtout, il y a un troisième chiffre à analyser : 11. Ce sont les points marqués par le Thunder après les 24 ballons perdus des Pacers. C’est très peu. Surtout pour une formation qui vole 14 balles et se nourrit de ces munitions.
« On veut jouer vite et on n’a pas su convertir ces situations avantageuses », regrette Mark Daigneault. « Ils ont perdu beaucoup de ballons et on aurait pu mieux en profiter, faire mieux pour les convertir en points », insiste Lu Dort. « Après certains ballons perdus, on aurait pu être plus agressif vers le cercle plutôt que de poser un système », précise Alex Caruso. « En même temps, c’est positif, on provoque des ballons perdus. Peut-être pas autant chaque soir, mais c’est une bonne chose d’avoir cette défense. »
Mais comment expliquer qu’en volant autant de ballons, le Thunder n’a pas réussi à marquer des paniers faciles ?
« Il faut regarder le style des ballons perdus que l’on provoque. Parfois, ce sont des balles gagnées sur les lignes arrières, parfois la défense est alors derrière vous et on veut écarter le jeu et courir », répond Jalen Williams. « L’objectif de notre défense n’est pas de voler des ballons, c’est plus une conséquence de notre solidité, de notre communication. C’est évident qu’on aurait aimé en convertir davantage en points, mais en même temps, il faut comprendre le type de ballons perdus provoqués, comment ils arrivent. »