Certains le décrivent comme l’un des joueurs les plus « NBA ready » de cette Draft. Alors que son nom n’est pas attendu au premier tour, Chaz Lanier se démarque par son âge relativement avancé (23 ans). Et surtout ses qualités de shooteur, dont il ne manque pas de faire la promotion.
« Je crois que je suis le meilleur shooteur de la draft. Mais aussi un compétiteur, un gagnant, quelqu’un qui veut gagner et qui va donner le meilleur de lui-même pour l’équipe », énumère l’arrière de Tennessee, de passage dans les infrastructures des Nets pour un test.
Il ajoute : « J’ai déjà fait mes preuves, j’apporte de la maturité et de l’expérience à n’importe quelle équipe qui me draft. J’ai montré que je peux m’adapter et continuer à progresser. Et je pense être quelqu’un de plus mûr et expérimenté, capable de contribuer de la bonne manière, et ce, dès le départ. »
Son discours ne se vérifie pas parfaitement dans les chiffres. Dans sa 5e saison universitaire, le natif de Nashville a tourné à 18 points de moyenne avec 39.5% de réussite à 3-points (contre 44% un an plus tôt). Ce qui faisait de lui le 46e joueur le plus adroit du championnat, mais sur un volume de tirs plus important que d’autres (8 tentatives par rencontre).
Il fait les yeux doux aux Nets
Insuffisant toutefois pour que ESPN le place plus haut qu’une modeste 42e place dans sa « mock draft ». « Certaines personnes voient l’âge comme un désavantage, d’autres comme un avantage, alors j’essaie de le présenter comme quelque chose de positif. Je suis un joueur plus mûr et expérimenté qui peut apporter du tir immédiatement. Beaucoup de gars retournent à l’université aujourd’hui avec le NIL, donc la draft tend un peu plus vers des joueurs un peu plus âgés », analyse-t-il.
Sous le charme de la façon de faire Jordi Fernandez ainsi que de la « culture » des Nets, qui disposent des 26e et 27e choix de Draft, Chaz Lanier entend jouer à fond la carte du shooteur expérimenté.
« C’est clairement une opportunité en or. J’ai l’impression que tout le monde a besoin de tir, surtout dans la ligue actuelle et avec la façon dont la plupart des équipes jouent. Et à Brooklyn, ils jouent un basket altruiste. Tu es sur le terrain, tu passes de bons moments avec tes coéquipiers et tu défends, ce qui est le plus important », termine-t-il