Syndicat des joueurs : « négocier jusqu’à l’impasse »

Passé des Hawks aux Wizards en cours de saison, Mo Evans est le représentant des Wizards au sein du syndicat des joueurs. Il en est surtout le vice-président, et donc le bras droit de Derek Fisher.

Il est donc très bien placé pour évoquer cette ultime réunion de jeudi, et selon lui, il reste un espoir. Un maigre espoir. Mais un espoir quand même.

« Je ne pense pas que l’on puisse faire des progrès conséquents en une journée, explique Evans dans le Washington Post. Je pense que ça prendra le temps nécessaire. Nous allons négocier jusqu’à l’impasse. Nous sommes prêts à aller le plus loin possible s’il le faut cet été pour obtenir un accord. »

Est-ce qu’il craint ce lock-out et ses conséquences ?

« Je n’ai pas peur. En revanche, je suis déçu. Les joueurs sont préparés au lock-out mais ils veulent jouer. Les fans aussi. Nous voulons que l’enthousiasme général né du succès de la NBA perdure. »

Une certitude : il n’arrive toujours pas à croire que la NBA perd de l’argent.

« C’est difficile à croire que la ligue perd de l’argent. Difficile à croire qu’elle en perd chaque année lorsqu’on regarde le succès rencontré et partagé (joueurs, NBA et propriétaires) avec l’actuel règlement salarial. Il n’y a pas eu forcément de signaux d’alerte, mais ils pensent fermement que le système n’est pas bon. Mais de notre côté, nous pensons fermement que le règlement actuel est la base pour commencer à négocier. »

A l’écouter, on ne serait pas loin de l’impasse mais Evans assure que les discussions s’effectuent dans un très bon esprit, et que c’est pour cette raison qu’il y a de l’espoir.

« Notre objectif est de nous rapprocher le plus possible d’un accord. Si ce n’est pas possible, le but est de connaître la position précise de chacun. Tout simplement parce qu’on est au bord du lock-out. Il peut être évité si nous venons avec la volonté de tout faire pour parvenir à un accord. »

Réponse dans la soirée, ou dans la nuit…