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Adam Silver préfère la densité aux dynasties

NBA – Le commissionner de la NBA Adam Silver est satisfait de voir davantage d’équipes à même de jouer le titre.

Le commissionner de la NBA, Adam Silver

Cinq saisons, cinq champions et une sixième équipe favorite pour l’édition 2024. La NBA vit une période de grand renouvellement et ce n’est pas pour déplaire à Adam Silver. Alors que son prédécesseur David Stern avait connu l’hégémonie des Celtics et des Lakers dans les années 80, celle des Bulls dans les 90’s, puis le « threepeat » des Lakers au début de la décennie 2000, le commissionner de la ligue gère un championnat particulièrement ouvert. Et Silver ne cache pas sa satisfaction.

Interrogé en conférence de presse mercredi, le patron de la NBA a souri quand on lui a évoqué les douze équipes comptant actuellement entre 44 et 49 victoires. « Je suis ravi du niveau de compétition, et je pense que ce que les fans veulent au final, c’est voir une grande compétition dans l’ensemble de la ligue » a estimé Adam Silver. « Je ne suis pas anti-dynasties, mais vous voulez que des dynasties soient créées dans la mesure du possible avec des règles du jeu équitables. Mais si les équipes draftent bien, développent bien les joueurs, font des bons échanges, elles fonctionnent toutes avec les mêmes bases pour ainsi dire. »

Un équilibre sportif, mais aussi financier

Pour cela, la ligue s’est doté de nouveaux outils ces dernières saisons pour tenter de niveler la concurrences, à l’image des « aprons » les différents niveaux de la « luxury tax« , qui limiteront à partir de la saison prochaine la marge de manœuvre des équipes très dépensières. Ce, sans toucher aux rentrées d’argent pour les franchises et leurs propriétaires.

« On ne peut jamais prédire ce qui va se passer avec la compétition selon moi. Mais ce que nous avons décidé de faire, à la fois avec notre accord collectif et avec notre système de partage des revenus, c’était de donner aux 30 équipes la possibilité d’être compétitif et, si la gestion est bien faite, d’avoir la capacité de faire des profits… C’est ce qui leur permet de réinvestir dans l’organisation, de construire de nouvelles installations et de faire grandir la franchise. »

Tant pis alors pour les affiches qui font l’histoire, les duels iconiques, les LeBron contre Curry ? La nouvelle génération des stars de la ligue comme Shai Gilgeous-Alexander, Anthony Edwards, voire Victor Wembanyama a le potentiel pour offrir un nouveau vent frais à la NBA ces prochaines saisons. Et bouleverser un peu plus une hiérarchie en perpétuel mouvement.

LEXIQUE

Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 22%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises pourront dépenser jusqu’à 171 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax »

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