Qu’il semble loin le temps où l’on critiquait les Wolves d’être allés chercher Rudy Gobert pour l’associer à Karl-Anthony Towns. Pendant qu’Anthony Edwards prenait les rênes de l’équipe, des voix s’élevaient pour conseiller aux dirigeants de transférer les « Twin Towers ». Finalement, la nouvelle direction a cru en eux, et les résultats lui donnent raison.
Les Wolves sont numéros 1 de la conférence Ouest, et le groupe montre ses progrès en évitant tout faux pas contre des équipes mal classées, comme les Blazers cette nuit. Une rencontre marquée par le gros carton de Rudy Gobert : 24 points à 9 sur 11 aux tirs, 17 rebonds, 2 contres. A ses côtés, Towns est tout aussi efficace avec 23 points et 8 rebonds à 7 sur 8 aux tirs, dont 3 sur 3 à 3-points.
« On a vraiment fait du bon boulot pour trouver Rudy en début de match » souligne Chris Finch, à propos des 11 points de son pivot dans le premier quart-temps. « KAT a pénétré, de manière rapide et propre, et il a été capable d’utiliser sa taille et sa puissance. C’est très bien que nos gars aient continué à s’appuyer sur ce qui fonctionne. »
Une note de 8 ou 9 sur 10
Gobert et Towns sont si complices, qu’ils sont arrivés ensemble devant les micros. Interrogés sur leur niveau de confort à jouer ensemble, ils se donnent 8 ou 9 sur 10.
« Il y a une marge de progression » se justifie Gobert à propos de cette évaluation. « Mais c’est plaisant car on se pousse l’un l’autre… KAT veut que je m’améliore, et je veux qu’il s’améliore… Quand vous vous retrouvez comme ça, il n’y a que ça qui compte. On veut que chacun réussisse. On veut être capable de gagner ensemble. C’est unique. »
Féroces adversaires lorsque le Français était au Jazz, le duo Towns-Gobert a compris que la réussite de l’équipe passait par leur complicité. « En NBA, beaucoup d’équipes possèdent des joueurs avec de l’ego. Je pense que nous concernant, on en est à un stade de notre carrière où seul gagner compte »