Cet été, les Pelicans ont décidé de faire appel à James Borrego pour épauler Willie Green, et s’occuper plus particulièrement de l’attaque des Pelicans, 20e sur 30 la saison passée.
L’effectif ne manque pas de grands attaquants avec Brandon Ingram, CJ McCollum et bien sûr Zion Williamson, et la mise en place de nouveaux systèmes prend du temps. Surtout quand l’infirmerie est pleine, et à Houston, les Pelicans ont subi leur 4e défaite de rang.
« Je ne crois pas que l’objectif était d’avoir la meilleure attaque de la NBA après huit matches » tempère Willie Green. « Quand on en sera à 40, 50 ou 60 matches, et surtout que l’effectif sera au complet, j’espère qu’on pourra vraiment voir ce qu’on peut faire en attaque. »
Après neuf matches, les Pelicans se classent 28e sur 30 au classement des meilleures attaques avec 106.9 points inscrits sur 100 possessions. Seuls les Grizzlies et les Blazers font pire. Ils se classent aussi 26e au classement des passes décisives et des 3-points inscrits. Les absences de Trey Murphy puis CJ McCollum pèsent forcément.
Zion Williamson voit moins le ballon
Le problème aussi, c’est que Brandon Ingram est catastrophique de loin avec un affreux sur 6 sur 30 depuis le début de saison ! Ça pèse forcément sur l’équilibre collectif, alors que l’adresse extérieure n’est pas vraiment la spécialité de Zion Williamson et Jonas Valanciunas, et que les défenses adverses peuvent se resserrer.
En conséquence, les Pelicans ont du mal à attaquer le panier et ne sont que 25e pour les tirs tentés près du cercle.
« Je continue d’apprendre notre nouvelle attaque. Ce n’est pas vraiment ce qu’on faisait la saison passée » confie l’ailier-fort All-Star. « Il y a clairement un ajustement à faire, surtout que ce n’est que mon 6e ou 7 match depuis mon retour. Avec le temps, on trouvera des solutions. »
Concrètement, quelle est la différence avec les systèmes de l’an passé ? « Clairement, c’est le nombre de fois où j’ai la balle dans les mains » répond Zion Williamson. « La saison passée, j’étais davantage capable de faciliter le jeu. C’est année, je suis un peu en retrait, plus altruiste et je laisse les autres trouver leur rythme ».
La bonne nouvelle, c’est que les Pelicans vont jouer six matches de suite à domicile, et c’est toujours plus facile de trouver des automatismes dans sa salle. La mauvaise nouvelle, c’est que les six adversaires sont mieux classés.
« On a beaucoup de progrès à faire, et c’est bien. Cela signifie qu’on a une grosse marge de progression » conclut Zion Williamson. « Cela signifie aussi que notre potentiel est élevé. Mais on reste des joueurs NBA, et on doit être capable de trouver des solutions un peu plus rapidement. »