Boston voyage mal

Deux constats : LeBron James n’a toujours pas réglé son problème d’adresse (22% sur les trois premiers matchs!) ; les Celtics sont toujours aussi mauvais loin de leurs bases.

Vainqueurs 108-84 de cette troisième manche, les Cavs démontrent qu’ils valent mieux que leurs deux premiers revers dans le Massachusetts. On attendait d’ailleurs le réveil de LeBron James mais ce sont ses coéquipiers qui ont fait la différence dès le premier quart-temps. « On ne pouvait pas mieux jouer » confiera James après le match.

10-4, puis 18-4, puis 27-8, puis 32-12 à la fin du premier quart-temps. 60% aux tirs, aucune balle perdue, un Ben Wallace enfin efficace, 11 passes décisives sur 13 paniers. Cleveland vient sans doute de jouer le meilleur quart-temps de sa saison et Boston en reste amorphe.

La suite est du même tonneau puisque Cleveland va mener 39-17. Boston se doit de réagir, et il va le faire de la pire des manières. Une vilaine faute anti-sportive de James Posey sur LeBron James. Les esprits s’échauffent. Varejao prend une technique. Posey aussi. Sans doute sera-t-il suspendu pour le prochain match.

En tout cas, cette faute a le mérite de casser le rythme de Cleveland et de réveiller Boston. Le score va alors se stabiliser, avec un James maladroit (5/16 aux tirs), mais qui se met au service de son équipe. 52-35 pour Cleveland à la pause avec une adresse impressionnante (66%) et un James à seulement 7 points.

La deuxième période est sans saveur. Tout juste, on notera que LeBron trouve enfin la mire. Il termine la partie avec 21 pts, 8 pds, 5 rbds, 4 int et 3 cts. Pas mal pour un joueur qui n’est pas au mieux…
Mais le héros du match est un ancien Celtic. Il s’agit de Delonte West qui cumule 21 pts, 7 pds et 5 rbds avec un 7/11 aux tirs. « On leur a sauté dessus d’entrée de match et on n’a rien lâché » résume-t-il.

Côté Boston, Paul Pierce est furax. « Il va vite falloir qu’on retienne la leçon. Je suis en colère car on répète les mêmes erreurs qu’au premier tour alors que nous avions vraiment une belle opportunité de tuer la série« .