Chet Holmgren a encore beaucoup de cases à cocher

Intérieur filiforme et capable de s’écarter, Chet Holmgren a un petit côté Kevin Garnett en lui, surtout quand on sait qu’il est né à Minneapolis en 2002, à l’époque où KG arrivait à l’apogée de sa carrière avec les Wolves.

Pour la rubrique « KG Certified » animée par l’ancien champion NBA, avec les Celtics, Chet Holmgren a fait le point sur les enjeux de ses prochains mois, après avoir fait plutôt bonne figure en Summer League avec 20.5 points, 9.5 rebonds et 2.5 passes décisives en moyenne sur deux petits matchs.

Victime d’une rupture d’un ligament du médio-pied du pied droit l’été dernier, le voilà prêt à entamer sa saison rookie avec encore beaucoup d’éléments à redécouvrir et avec lesquels il va devoir se réacclimater, le tout au sein de l’un des plus jeunes effectifs de la ligue. Un défi enthousiasmant, tant que le corps tiendra le coup.

« L’objectif principal est de nous aider à gagner des matchs. On a une jeune équipe, donc il va falloir travailler dur pour y parvenir. Ça va demander un peu de répétition et de matchs pour mieux comprendre comment je peux m’adapter aux gars et inversement. Je vais devoir retrouver mon toucher au shoot… Prendre des lancers en match après ne pas l’avoir fait pendant un an, c’est vraiment différent. Je vais devoir me réhabituer à toutes ces choses, et ensuite continuer d’évoluer au fil de la saison, une fois que les scouts m’auront identifié… Ce que les équipes me laisseront ou m’empêcheront de faire va changer donc, je devrais m’ajuster à tout ça », a-t-il confié.

« Il y aura des hauts et des bas, tous les rookies passent par là »

Même s’il a été témoin de ses exploits tout au long de la saison passée depuis le banc, il va également devoir apprendre à évoluer aux côtés du « franchise player » de l’équipe, Shai Gilgeous-Alexander. Ce sera même l’un des enjeux majeurs de la saison à venir : faire en sorte que les deux puissent briller sans se marcher sur les pieds.

« Avec SGA, ça va me faciliter le travail. Jouer avec quelqu’un qui a ce talent, ces capacités, c’est énorme. Les cinq gars de l’équipe adverse vont devoir se préoccuper de lui, donc ça ouvrira des opportunités pour moi et mes coéquipiers. C’est aussi un bon gars, donc ça va être fun », a-t-il ajouté.

Les appréhensions seront aussi mentales, et pour ça, Chet Holmgren pourra compter sur l’expérience de sa saison blanche pour être préparé au mieux à ce qui l’attend, car il n’y aura pas que des victoires mais aussi des défaites, des échecs et des désillusions dont il faudra apprendre à se relever.

« Les étés, c’est le moment où je progresse le plus. Avec la blessure, j’ai l’impression d’avoir eu une intersaison prolongée, donc rien n’a vraiment changé dans mon quotidien. J’ai mon plan devant moi et je m’y tiens, en m’assurant que je bosse les choses que j’ai besoin de bosser. Il y aura des hauts et des bas, tous les rookies passent par là, même les bons vétérans. Il faudra garder le cap, et espérer que mon jeu parle pour lui-même ».

Pour le reste, il sait désormais qu’il pourra compter sur le soutien et les conseils de Kevin Garnett, qui s’est proposé pour l’aider s’il en ressentait le besoin. « Il faut qu’on s’entraîne ensemble », a répondu le gamin.

Rendez-vous est déjà pris à Minneapolis en attendant le début du training camp.