À San Antonio, Sidy Cissoko compte faire son trou en défense

Sidy Cissoko est un combattant, on l’a vu en Summer League. Pour le journal L’Équipe, le 44e choix de la Draft est d’ailleurs revenu sur les origines de cette mentalité.

« Ça vient de mon père qui a été entraîneur au niveau national », remarque-t-il. « Il m’a toujours dit que ce n’était pas la peine de mettre un pied sur le parquet si je ne comptais pas me donner à 100%. Quand j’avais 5-6 ans, il partait entraîner des matches à Bussy-Saint-Georges dans le fin fond du 77 (Seine-et-Marne), alors qu’on habitait dans le 91 (Essonne). Ma mère ne voulait pas que j’y aille car il y avait une à deux heures de route, mais je le faisais quand même. Et j’embêtais mon père sur place pour m’entraîner avec son équipe de seniors. »

Ses qualités défensives seront ses meilleures armes pour gagner son temps à jeu à San Antonio, surtout que dans ce domaine, les Spurs ont été affreux la saison passée, en étant la pire défense de la NBA.

Sidy Cissoko veut faire partie des meilleurs rookies en défense

« J’ai été présent et je me suis vraiment montré en défense. C’est la toute première chose que m’a demandée Gregg Popovich en arrivant à San Antonio. Il a regardé mes pieds et m’a demandé s’ils étaient assez rapides pour défendre. Je ne pense pas qu’il s’attendait à ce que je puisse le faire sur les quatre postes, aussi bien à l’aile que sur la ligne arrière. J’ai pu lui montrer à Las Vegas, et j’espère le refaire à la rentrée au camp d’entraînement pour grappiller du temps de jeu la saison prochaine. »

C’est donc tout naturellement ainsi que Sidy Cissoko espère briller pour sa première saison en NBA.

« J’espère faire partie des meilleurs rookies défensifs », annonce-t-il. « Faire une saison comme celle qu’a faite Jeremy Sochan, ou encore mieux j’espère. Je sais que je ne sortirai pas des stats à 20 points, en tout cas pas tout de suite. Mais je donnerai tout en défense pour qu’on gagne, même si « Pop » ne me fait jouer que cinq minutes. »