Comme les Cavaliers en 2003 avec LeBron James, les Spurs ont 100% de chances de sélectionner Victor Wembanyama comme premier choix. Le pivot français le sait depuis un mois, et à San Antonio, on s’amuse des offres reçues au lendemain de la « lottery« .
« La meilleure offre qu’on ait reçue, c’était deux jours après la « lottery », et un GM m’a dit : « Je te propose le bras droit de mon assistant GM et sa jambe gauche » » se marre Brian Wright, le GM de la franchise de San Antonio. « Je pense que les gens ont compris que cette année, nous n’allions pas considérer grand chose… »
Keldon Johnson et Devin Vassell intouchables
En fait, le seul problème des Spurs, c’est de ne pas oublier de se réveiller jeudi… mais aussi de gérer les autres dossiers. Car la franchise possède aussi les 33e et 44e choix, et il ne faut pas les négliger.
« Le staff est furieux parce que nous sommes restés ici nuit et jour » rapporte Brian Wright. « Rien n’a changé de ce point de vue. » On prête aux Spurs l’intention de récupérer un deuxième choix dans le Top 15, et pourquoi pas pour réunir Wembanyama et Bilal Coulibaly en NBA. Mais Brian Wright prévient, il ne touchera pas au coeur de son groupe. Pas question de transférer Devin Vassell et Keldon Johnson, considérés comme des cadres.
« Nous voulons voir ce que nous avons cette équipe », poursuit le GM. « Nous avons un groupe qui s’est donné à fond. Ce qu’ils étaient l’année dernière ne sera peut-être pas ce qu’ils seront à l’avenir. Nous voulons voir comment les choses se mettent en place ».
Une construction « patiente et délibérée »
La patience est le maître-mot. Pas question de tout chambouler pour entourer Victor Wembanyama de superstars, et de chercher à viser le titre trop rapidement.
« La construction d’une équipe est patiente et délibérée », conclut le GM des Spurs. « Nous devons laisser les choses suivre leur cours. Nous ne sommes pas opposés à toute autre méthode de construction. Nous sommes simplement opposés à la prise de décisions définitives basées sur des éléments que nous ne connaissons pas. Nous devons être patients sur ce sujet. Ce sont les joueurs sur le terrain qui déterminent la rapidité avec laquelle vous y parvenez. Ce que nous avons essayé de développer ces dernières années, ce sont des opportunités de construire avec ce groupe. Nous ne pouvons pas deviner et inventer la chronologie d’une construction. »