Les Cavaliers maintiennent leur confiance en J.B. Bickerstaff

Les dirigeants des Cavaliers vont devoir se poser des questions cet été. Les bonnes surtout. Car après une saison régulière terminée avec 51 victoires, l'élimination au premier tour des playoffs en seulement cinq matches contre les Knicks reste un coup dur. Donovan Mitchell a d'ailleurs déjà évoqué les critiques qu'il estime mériter pour cela.

Qu'en sera-t-il au sommet de l'organigramme ? Comment rebondir ? Le président de la franchise annonce déjà qu'il ne faut pas s'attendre à de grands travaux pendant l'intersaison dans l'Ohio.

“C'est évident qu'il va falloir regarder de près ce qu'on peut ajuster mais il n'y aura pas de changements radicaux”, annonce Koby Altman pour le Plain Dealer. “Personne ne panique après cette sortie au premier tour. Il y a des choses à garder, à apprendre de cette expérience en playoffs, de ces 51 succès dans une NBA très compétitive. On est revenu sur la carte et avec 95 victoires en deux ans, la progression des joueurs et des All-Stars, c'est difficile de ne pas être fier d'eux.”

Bickerstaff très proche de ses joueurs

Pas la peine donc d'imaginer un départ de J.B. Bickerstaff, auteur d'un remarquable travail depuis son arrivée en cours de saison 2019/2020 et qui a fait progresser les Cavaliers année après année.

“On peut mettre fin aux spéculations. Pas de doute. Regardez ce qu'il a réussi. Bickerstaff a participé à la reconstruction de fond en comble en réussissant un boulot phénoménal pour installer une culture de la responsabilité et du travail. On ne gagne pas 51 rencontres, on ne devient pas la meilleure défense de la ligue par hasard. Il a créé une atmosphère extraordinaire et de l'excitation ici. Ces deux choses peuvent rester vraies malgré la déception des dix derniers jours.”

“Il a construit quelque chose d'unique”

Les joueurs soutiennent également leur entraîneur, comme le déclarent Caris LeVert et Ricky Rubio.

“C'est un coach proche des joueurs, il les met à l'aise tout en leur demandant beaucoup. Il le fait de la superstar au quinzième homme”, explique l'ailier. “Je suis tombé amoureux de la façon de faire de Bickerstaff avec les joueurs”, ajoute le meneur de jeu espagnol. “Voilà pourquoi je suis revenu ici. Il a construit quelque chose d'unique. L'atmosphère au quotidien à l'entraînement est tranquille. Il n'y a pas de tension et ça aide pour construire quelque chose sur le long terme.”