Doc Rivers veut faire courir ses Sixers

Cette saison, pour voir beaucoup de possessions, ce n’est pas à Philadelphie qu’il faut se rendre. Avec un rythme de 97.9 possessions par match, les Sixers sont la 26e équipe de la ligue, loin des Lakers (103.3) ou des Warriors (103), les leaders dans ce domaine.

On peut aussi ajouter que les troupes de Doc Rivers n’inscrivent que 13.4 points de moyenne en transition, soit le 19e total. En clair, on ne court pas beaucoup à Philadelphie et c’est un constat qui ne plait pas vraiment au coach.

« On a Joel Embiid et James Harden, donc on ne va pas gagner les Jeux olympiques », compare Doc Rivers pour l’Inquirer. « Mais on peut jouer avec un bon rythme, du mouvement et des coupes. Et ça aide tout le monde. »

Avec l’absence de Tyrese Maxey depuis quelque temps maintenant, les Sixers ont en plus perdu un joueur rapide et tranchant. Les autres joueurs doivent donner du rythme, à la demande de Doc Rivers qui le réclame souvent sur le banc. Et ce n’est pas toujours facile.

« Je ne dis pas qu’on est une équipe rapide, mais on doit aller plus vite. Cela fait une grosse différence », précise Doc Rivers. « Ça nous a pris du temps », reconnait Shake Milton. « Dès que l’adversaire marque ou qu’on prend le rebond, il faut regarder devant nous. Peu importe le joueur. Il faut mettre la pression sur l’adversaire. »

C’est une première lame, une première chance de marquer pour les Sixers. La seconde intervient avec l’arrivée de Joel Embiid et le jeu se concentre alors autour de lui.

« On doit remonter la balle le plus vite possible pour se créer des opportunités avant que Joel ne s’installe à l’intérieur », commente James Harden. « Quand il arrive, on sait ce qu’on a faire. Les joueurs bougent, se mettent en position et j’essaie de les trouver. »

Si le jeu se ralentit avec Joël Embiid à l’intérieur, le mouvement ne doit pas s’arrêter pour autant. Surtout si les défenses font prise à deux sur le pivot All-Star.

« Pour être efficace, on doit être bon à ce moment-là », explique Doc Rivers. « C’est le signe d’une équipe bien huilée », remarque Matisse Thybulle. « C’est une équipe qui sait accélérer, qui sait quand il faut aller vite, puis qui sait ralentir aussi. »