À Toronto, on veut redevenir les agresseurs

Après deux grosses défaites face aux Pelicans puis face aux Nets, dans lesquels ils avaient été largement dominés dans le premier quart-temps, et avaient couru après le score tout le match, les Raptors se sont réunis entre joueurs.

L’occasion pour les vétérans, Fred VanVleet, Pascal Siakam et Thaddeus Young, de faire passer un message.

« Personne n’aime vraiment se faire haranguer, se faire crier dessus ou se faire insulter par ici, alors je pense que certaines choses ne sont parfois pas dites », a ainsi déclaré le meneur de jeu à TSN. « Mais il y a des moments où on doit dire les choses à haute voix, faire savoir aux gens quels sont nos standards ici et juste serrer un peu la vis. Nous n’allons pas gagner tous les matchs, nous le savons, mais il y a des façons dont nous devons [jouer] chaque soir et ces deux matchs étaient tout simplement inacceptables. »

Comme l’a expliqué Thaddeus Young, le message était qu’il fallait être l’agresseur, l’équipe « qui donne le première coup de poing ». Et que c’est dans cette position que les joueurs canadiens sont les meilleurs.

« Lorsque nous donnons le premier coup de poing, cela fait de nous une équipe complètement différente, une meilleure équipe », a expliqué l’ancien Pacer. « Si nous sommes agressifs, l’autre équipe est sur ses talons, au lieu que nous soyons sur nos talons pendant tout le match. Pascal et Fred ont dit certaines choses, et nous avons tous parlé de faire en sorte d’être prêts à nous battre et à partir à la guerre dès que nous entrons sur le terrain. »

Même s’il n’était pas à la réunion, Nick Nurse est d’accord avec le discours de ses leaders. Le coach explique que l’énergie est un point essentiel pour son groupe. Ses joueurs ont répondu face au Magic, en dominant largement le premier quart-temps, mais Fred VanVleet souhaite ne pas en parler constamment à ses jeunes coéquipiers.

« Nous verrons », répond-il lorsqu’on lui demande si les Scottie Barnes et compagnie ont compris le message. « Ils disent toujours ‘ouais’ et hochent la tête, et ils sont réceptifs pendant [ces conversations difficiles], mais les actions sont plus parlantes. Nous verrons comment nous nous en sortons ces deux prochaines semaines. Nous n’avons pas été capables d’enchaîner, alors si nous enchaînons quelques victoires, ça sera une preuve de maturité. »