Après les conclusions de l’enquête sur les agissements de Robert Sarver, l’atmosphère aurait pu devenir totalement intenable à Phoenix. Mais la décision de l’homme d’affaires de mettre en vente la franchise, ainsi que le Phoenix Mercury (WNBA) rend la situation beaucoup plus facile à gérer en interne.
« Je dirais que c’était un état de choc », a décrit le GM James Jones sur les conclusions de l’enquête. « Personnellement, on ne veut pas voir ce genre de conclusions. On ne veut pas que ce soit le récit médiatique autour du club… On ne veut pas que ça devienne le problème. »
Le dirigeant décrit ainsi « un flot d’émotions, de déception, de sympathie. Pas de colère. Je comprends que pour une raison quelconque, malheureusement, c’est monnaie courante. »
Monty Williams a lui expliqué avoir été « incrédule » lorsqu’il a lu comment Robert Sarver avait traité les femmes au sein de la franchise, ou comment il avait utilisé le mot « nègre » par provocation. Le coach, James Jones et le nouveau GM adjoint Morgan Cato ont eu de nombreuses discussions sur la façon de tourner la page.
« C’était malheureux », a réagi de son côté Chris Paul. « Que ça se passe sur le lieu de travail, c’est vraiment malheureux. Je suis sûr que tout le monde l’a ressenti ainsi, mais mes pensées et mes prières vont à toutes les personnes impliquées. Je ne peux pas parler pour tous les joueurs, mais c’était dur à lire et c’était dérangeant. »
Comme James Jones, Monty Williams a ainsi laissé sa porte ouverte, pour que les joueurs qui le souhaitaient viennent discuter avec lui du sujet. Pour le GM, la mise en vente du club apporte « une certaine conclusion. » Une étape nécessaire à l’approche d’une saison où les Suns ont bien l’intention d’aller chercher leur premier titre.