De plus en plus, le Big Three de Miami prend la forme d’un « Big 2 + 1» avec d’un côté, les inséparables James et Wade et de l’autre, Chris Bosh
Comme l’explique l’ailier-fort du Heat dans les colonnes du Sun-Sentinel, cela n’a rien à voir avec ses performances.
Pour lui, le fait que James et Wade aient décidé de faire toutes leurs interviews ensemble n’est qu’un exemple parmi tant d’autres et il s’en accommode parfaitement.
« J’aime m’habiller vite (après un match). Eux, ils aiment s’asseoir, discuter, se mettre de la glace, se faire masser. Ils sont lents pour s’habiller alors que je suis plutôt du genre ‘Je me casse, j’ai réservé à 22h45 et j’ai faim.’ »
Son estomac n’est pas l’unique raison de cette différence désormais assumée. Le joueur insiste, il n’est pas exclu par les deux compères, c’est aussi un choix de la part de celui qui se décrit lui-même comme un solitaire.
Pas du genre à s’imposer
Après tout, Bosh l’a bien compris, ses deux compères sont des amis de longue date et il n’y changera rien. D’ailleurs, ce n’est pas son intention et si les médias s’intéressent moins à lui, c’est tant mieux. A condition que cela n’ait aucune incidence sur l’équipe.
« Il y a des choses que j’aime faire par moi-même. Quand c’est le moment de faire les choses en tant que groupe, nous le faisons. »
« J’ai toujours été un peu différent. Je ne m’impose pas. Je suis l’un des “autres gars” ? Très bien. Je m’entends bien avec tout le monde. »
Bien plus exposé médiatiquement à Miami en tant que troisième option qu’il ne l’était en tant que franchise player des Raptors, Chris Bosh ne veut plus attirer l’attention comme ce fut parfois le cas en début de saison.
Aujourd’hui, il estime avoir prouvé qu’il n’était pas qu’un faire-valoir et les critiques sur son rôle à Miami ne le touchent plus.
« Je me moque de ce genre de chose. Ça n’a pas d’importance. Je commence à vivre mon rêve. Je suis heureux, en bonne santé et ma famille aussi. C’est tout ce qui compte pour moi. »