En plein match, un joueur sauve la vie d’un arbitre

À ne pas confondre avec le Basketball Tournament, un tournoi devenu célèbre pour avoir été le premier à mettre en place la Elam Ending, adoptée par la NBA pour relancer la All-Star Game, la Basketball League est un championnat semi-professionnel aux Etats-Unis, avec quatre divisions et une quarantaine d’équipes.

Ce week-end, une rencontre a été marquée par le malaise cardiaque de John Sculli, arbitre du match entre le Toledo Glass City et les Jamestown Jackals.

Sur le sol, inconscient, cet arbitre est alors pris en charge par Myles Copeland, pompier dans la semaine, basketteur le week-end. Remplaçant, il a couru sur le terrain, et après avoir constaté que l’arbitre ne respirait plus et qu’il n’y avait plus de pouls, il a décidé de pratiquer un massage cardiaque en attendant l’arrivée d’un défibrillateur et des secours. Une fois sur place, les ambulanciers ont administré une intraveineuse à l’arbitre et lui ont également administré une autre décharge du défibrillateur.

“Finalement, il est revenu à lui et il plaisantait sur le fait qu’il allait se relever et finir d’arbitrer le match” raconte Myles Copeland. “C’était en quelque sorte instinctif. J’ai été surpris de la rapidité avec laquelle j’ai pu passer dans ce mode, surtout en plein match de basket. Mais quand on est pompier, on est un peu toujours au travail… Vous devez toujours garder un œil sur la communauté et sur ce qui se passe autour de vous.”

Grâce à ses premiers soins, l’arbitre est en vie, et il va subir un triple pontage coronarien.

Quant à Myles Copeland, ancien joueur en division III NCAA, il a aidé son équipe à atteindre les demi-finales de conférence, et ils affronteront ce jeudi les Kokomo Bobcats dans l’Indiana. Les dirigeants de la Basketball League ont prévu de lui rendre hommage.

“C’est quelqu’un qui mérite d’être célébré” a déclaré David Magley, le président de cette ligue. “Pas seulement parce qu’il a sauvé une vie, mais aussi pour son humilité après son geste. C’est un héros parce qu’il a pris les devants quand il le fallait et qu’il ne s’en attribue pas le mérite. C’était juste un timing divin.”