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Draft 2022 | Le profil de Mark Williams (Duke)

NBA – Après une saison « sophomore » réussie, le Blue Devil s’est imposé comme le meilleur pivot défensif de cette promotion 2022. Un profil qui a la cote en NBA.

Profil

Poste : Pivot

Taille : 2m13

Poids : 110kg

Équipe : Duke Blue Devils (conférence ACC)

Stats 2021/22 : 11.2 points (72.1% aux tirs), 7.4 rebonds, 2.8 contres

Présentation

Pivot titulaire de Duke durant ses deux saisons sur le campus de Durham, Mark Williams a connu une progression constante d’une année sur l’autre. D’abord sous-utilisé durant sa saison « freshman », ce qui n’est jamais vraiment surprenant avec les pivots universitaires, il a ensuite pris largement plus d’ampleur dans la rotation de Mike Krzyzewski.

Ancre défensive d’une équipe de Duke bien équilibrée, portée offensivement par le « freshman » Paolo Banchero et par le « junior » Wendell Moore Jr, le pivot a brillé par son activité défensive. Protecteur de cercle impitoyable, alerte sur « pick-and-roll » et malin sur les aides défensives, il s’est imposé comme un des tous meilleurs pivots défensifs de la première division NCAA.

Son profil de « rim-runner » en attaque et de muraille en défense correspond parfaitement au moule actuel d’une partie des pivots NBA. Ce qui fait de lui un choix (quasiment) assuré au premier tour, voire à la « lottery ».

POINTS FORTS

– La protection du cercle

La projection de Mark Williams en NBA est simple : il intègre le cinq majeur d’une équipe du milieu de tableau, et le niveau défensif de cette équipe va considérablement grimper. Selon l’équipe qui le sélectionnera, l’ancien Dukie peut tout à fait être prétendre à une place de titulaire dès sa première saison tant sa défense est précieuse.

Spécimen physique, du haut de ses 2m13 et avec une envergure mesurée à 2m25, il peut être cette tour de contrôle devant le cercle. Durant ses deux saisons à Duke, il a enregistré 2.3 contres en moyenne par match, avec l’impression visuelle d’un joueur capable non seulement de contrer les tirs, mais aussi de dissuader les attaquants de prendre ces tirs.

Mais son activité défensive ne se résume pas seulement aux contres devant : Mark Williams est un joueur très mobile. Et c’est assez rare pour être souligné pour un pivot de ce gabarit. Malgré un centre de gravité haut, ses appuis sont réactifs et ses hanches s’adaptent facilement aux changements de rythme et de direction. Sur « pick-and-roll », il a montré la saison passée qu’il pouvait s’en sortir sur le « drop » et le « switch », les deux systèmes défensifs souverains en NBA. Bien sûr, ce sera une autre paire de manches face aux athlètes de la Grande Ligue… Mais la projection est bien là, et elle est prometteuse.

– Un potentiel offensif à creuser

Le pivot ne sera jamais Karl-Anthony Towns au large, ou Joel Embiid au poste bas, mais il possède, à son échelle, un potentiel offensif qui mérite d’être considéré. Dans le contexte de Duke l’an dernier, il a surtout brillé dans le « dunker spot », à la réception des lobs, profitant des décalages souvent crées dans la raquette par Paolo Banchero. En NBA, il est très facile de l’imaginer avoir le même succès dans cette zone.

Sur « pick-and-roll », il est aussi un danger. Grand et aérien, il monte haut pour finir en altitude au cercle : on l’imagine bien dans un rôle à la Clint Capela. À condition bien sûr que son partenaire soit aussi altruiste et précis que Trae Young ne l’est pour le pivot suisse…

Enfin, Mark Williams a les outils pour développer un tir à mi-distance. Il n’en a pris que 9 l’an dernier (pour 5 réussites), mais il a montré au Combine que sa mécanique de tir était une base de travail rassurante. Son toucher près du cercle et son dribble étonnamment fluide pour un joueur si grand devraient lui permettre de marquer des points faciles dos au panier.

POINTS FAIBLES

– L’agressivité offensive et les lancers-francs

En 62 matches à Duke, le pivot n’a tenté, en moyenne, que 1.9 lancer-franc par rencontre. Une moyenne très basse, étonnante pour un joueur qui passe autant de temps près du cercle. Surtout que le pourcentage est moyen : seulement 66.1% de réussite sur la ligne de réparation. D’autant plus étonnant que sa mécanique de tir est vraiment bonne.

Peut-être que son implication limitée dans l’attaque de Duke est une explication : il va peu sur la ligne et manque donc de rythme et de constance quand il y est. Difficile à dire.

Comparaison

Robert Williams III et Clint Capela, pour la protection de cercle élite et les finitions au cercle en altitude.

Pronostic

Entre la fin de la « lottery » et la fin du premier tour. En 13e position, chez des Hornets trop souvent en grande perdition en défense depuis deux ans, il serait parfait.

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