Alors que les Wolves jouent leur survie, ce soir, lors du Game 6 face aux Grizzlies, Ryan Saunders observe son ancienne équipe de loin, lui qui a dû laisser les rênes du groupe à Chris Finch il y a plus d’un an.
Le fils de Flip Saunders assure qu’il avait pourtant reçu des offres pour être assistant dans certaines franchises cette saison, mais il a préféré rester auprès de sa femme et de ses deux enfants, âgés de un et deux ans, prenant du recul en donnant simplement quelques cours à l’université de Northwestern sur le leadership dans le sport.
Ça ne l’empêche pas de suivre avec attention ses anciens protégés, auteurs d’une belle saison.
« Nous avons passé beaucoup de temps sur le développement (des joueurs) » rappelle-t-il. « Et quand je vois Jordan McLaughlin, Naz Reid, Jaylen Nowell quand il est là et les autres… Je suis très fier de ce travail. »
À 33 ans, Ryan Saunders assure toutefois en avoir fini avec sa prise de recul. Arrivé très jeune dans le staff NBA de son père qu’il avait rejoint à Washington en 2009, à 23 ans, puis qu’il avait suivi à Minneapolis en 2014, il avait ensuite succédé à Tom Thibodeau lorsque ce dernier s’était fait virer en cours de saison, en janvier 2019.
Sans doute trop jeune et inexpérimenté pour le poste de « head coach », qu’il assuma tout de même pendant deux ans grâce surtout à sa proximité avec Karl-Anthony Towns, Ryan Saunders reste néanmoins un assistant convoité.
« Je serai de retour dans un staff NBA la saison prochaine » assure-t-il ainsi. « Et je vais être prêt. »
En mordu, il explique qu’il continue ainsi de dévorer les rencontres NBA, revoyant les matchs le lendemain pour noter les systèmes qu’il préfère. Car malgré les difficultés, il assure que le coaching lui manque.
« J’ai déjeuné avec Erik Spoelstra et il m’a demandé ce qui me manquait. Je lui ai dit : ‘Crois-le ou pas, mais c’est la camaraderie et la souffrance’. Erik était d’accord. La camaraderie en NBA, mais également la souffrance qu’on perçoit dans son corps, en sachant qu’il y aura toujours un défi à relever, qu’on gagne ou qu’on perde. »