Monty Williams peste contre l’écart du nombre de lancers-francs face aux Pelicans

42-15. Ce n’est pas un score de rugby mais la différence entre le nombre de lancers-francs obtenus par les Pelicans et les Suns lors du Game 4 remporté par La Nouvelle-Orléans.

Certes, la troupe de Willie Green est l’une des équipes qui va le plus sur la ligne de réparation de la ligue (7e depuis le All-Star Break avec 25.6 tentatives par match) et Phoenix l’une de celles qui y va le moins (30e, 19.4) mais pour Monty Williams, ça n’explique tout de même pas une telle disparité.

« Les entraîneurs ne devraient pas venir devant les micros et avoir peur qu’on leur coupe la tête parce qu’ils disent la vérité » a expliqué l’entraîneur en conférence de presse. « La différence était de 17-2 en première mi-temps, et ils ont fini avec 42 lancers-francs. C’est vraiment difficile à faire dans un match de ce type, et ce n’est pas comme si on n’attaquait pas le panier. C’est vraiment quelque chose qui est difficile à faire. »

« J’ai demandé à un des arbitres : ‘On joue dans l’ancienne NBA ou dans la nouvelle NBA ? J’ai pu jouer dans les deux et il faut juste qu’on sache dans quelle version nous évoluons »

Monty Williams n’en fait pas la cause principale de la défaite de son équipe, le coach expliquant que les Pelicans ont « dominé » les Suns et qu’ils méritent leur victoire, mais le coach ne comprend pas certaines décisions arbitrales.

Comme sur sa faute technique, quand il a râlé contre un coup de sifflet contre Jae Crowder.

« Il y a une disparité au niveau des lancers-francs qu’il faut analyser. Par exemple, sur ma technique, j’ai regardé l’action sous de nombreux angles. Jae touche le ballon, qui touche la jambe d’Ingram puis la main de Jae touche Ingram alors que la balle est déjà partie. Donc je me demande : ‘Qu’est-ce que vous faites ?' »

Même question chez Chris Paul, alors que l’arbitrage change drastiquement entre la saison régulière et les playoffs.

« Ça ressemble à l’ancienne NBA, non ? J’ai demandé à un des arbitres : ‘On joue dans l’ancienne NBA ou dans la nouvelle NBA ? J’ai pu jouer dans les deux et il faut juste qu’on sache dans quelle version nous évoluons. Et peu importe la version, il faut qu’on soit capable de s’ajuster dès le début du match. »