Les Lakers ont Jack Nicholson, et les Knicks ont Spike Lee.
A Chicago, le fan numéro 1 s’appelle Common. Le rappeur-producteur-acteur-chanteur n’est pas du genre à se mettre au premier rang du United Center pour clamer son attachement aux Bulls.
Pourtant, l’amour du maillot rouge et noir, il a ça dans le sang, et depuis tout jeune.
C’est lui qui raconte.
« Quand j’avais 11 ans, et jusqu’à 13 ans (entre 1983 et 1985), je m’occupais des ballons aux Bulls. J’ai commencé une année où ils n’étaient pas très bons. Il y avait Quintin Dailey, Ennis Whatley et Orlando Woolridge.
Mais l’année d’après, un joueur du nom de Michael Jordan est arrivé. Je me souviens de lui, chantant une chanson lors du premier match amical. Rod Thorn, alors GM, est venu lui dire qu’il ne pouvait pas mettre sa musique. C’était le règlement.
Sauf que dès le second match, Jordan fut si bon qu’ils lui ont dit qu’ils pouvaient mettre n’importe quelle musique. D’assister à ça, de rencontrer Michael Jordan et d’être témoin de son éclosion, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. C’est l’un de plus grands moments de ma vie. »