Andrea Bargnani a bouclé il y a deux semaines sa meilleure campagne statistique en cinq saisons NBA. Mais ses 21,4 et 5,2 rbds n’ont pas permis aux Raptors de déjouer les pronostics d’avant-saison.
Pis encore, pour le GM Bryan Colangelo, l’Italien, même brillant, est le talon d’Achille de l’équipe. En cause ? L’incapacité du Transalpin à assurer le boulot sous les panneaux.
L’avoir au poste 5 est pénalisant selon Colangelo, pour qui aucun joueur n’est aujourd’hui « intransférable. »
Le diagnostic de la tête pensante de la franchise canadienne est clair: Toronto a besoin d’un vrai big man. Il n’est pas nécessaire de disposer d’un BE2 pour acquiescer: Solomon Alabi et Alexis Ajinca sont les seuls pivots référencés d’un effectif handicapé par une profusion d’ailiers-forts.
« Il nous faut une meilleure présence au poste, plus de taille et de poids. On a besoin d’un gros rebondeur, on ne nettoie pas assez le bien le cercle« , assure Colangelo.
Deux options donc pour les Raptors: échanger son top pick de la draft 2006 ou lui ajouter un pivot digne de ce nom pour le décaler en 4 et rééquilibrer le jeu de l’équipe. Le GM penche pour la seconde mais a bien précisé qu’à ses yeux personne n’était intransférable.
« Andrea joue pivot car nous n’avons personne d’autre« , ajoute Colangelo. Ajinca peut en prendre note.
« On ne lui a jamais mis un vrai pivot à ses côtés« , regrette le fils de Jerry, pas vraiment grand amateur de big men durant son règne aux Suns.
Toronto affiche sa priorité estivale. Encore faut-il que le lock-out ne vienne pas mettre ces plans en jachère.