Il fait partie des pionniers, avec Jonathan Kuminga, Isaiah Todd et Daishen Nix. De ceux qui ont intégré l’équipe Ignite en G-League pour rejoindre la NBA, au lieu de faire une année « one-and-done » en NCAA.
Et après une campagne de 15 matchs conclue à 17.9 points, 4.1 rebonds et 2.8 passes décisives, à 46% de réussite dont 37% de loin, avec une élimination en quart de finale face aux Raptors 905, Jalen Green ne regrette pas du tout son choix. Il encourage même les prospects intéressés à suivre son exemple.
« Bien sûr, je leur dirais de le faire », répond-il au Bleacher Report. « Si leur objectif est d’atteindre la NBA et qu’ils sont l’un des meilleurs du pays à leur âge, c’est une évidence. Vous allez comprendre les choses très tôt, vous allez être en avance sur le programme, vous allez apprendre comment être un pro. Cette année était la première année (du G-League Ignite), donc je suis sûr que les années suivantes seront encore mieux. »
Aux côtés de vétérans qui ont longtemps joué en NBA comme Jarrett Jack et Bobby Brown, et avec un coach (Biran Shaw) triple champion NBA, Jalen Green estime avoir été préparé au mieux pour la Grande Ligue.
« J’ai appris à être un pro très tôt. J’ai été placé dans un environnement professionnel. J’ai amélioré mes habitudes en tant que pro sur et en dehors du terrain »
« C’était globalement une super expérience. J’ai beaucoup appris, j’ai appris à être un pro très tôt. J’ai été placé dans un environnement professionnel. J’ai amélioré mes habitudes en tant que pro sur et en dehors du terrain. J’ai l’impression d’être devenu meilleur dans l’ensemble. Les jeunes qui étaient là se sont améliorés aussi. »
Jalen Green a ainsi globalement confirmé ce que les scouts savaient déjà : à savoir qu’il est extrêmement rapide, avec un fantastique premier pas qui lui permet de faire très souvent la différence. Explosifi et déjà bon shooteur, il est ainsi un attaquant racé, très souvent comparé à Zach LaVine. Egalement parce qu’il doit développer sa vision du jeu ainsi que sa défense, et être davantage qu’un scoreur.
Annoncé dans le Top 5 de la cuvée, voire le Top 3, il confirme qu’il vise bel et bien la première place !
« Pour moi, c’est une sorte de motivation. Au début, on ne parlait même pas de moi en tant que numéro 1 (de la Draft) à cause de mon parcours. C’était différent et ça m’a exclu pendant un certain temps. Même après la bulle, ils en parlaient encore. Le fait de voir ça maintenant est une motivation supplémentaire. J’ai l’impression que c’est là que j’aurais dû être. C’est un rêve qui se réalise, c’est sûr. Ça me donne des frissons ».