Appliqués en défense, les Knicks tentent de prendre les contrôles des opérations dès l’entame de match. R.J Barrett ajuste la mire et Julius Randle commence son chantier habituel dans la peinture, gobant rebond sur rebond.
Pour l’instant, Jaylen Brown est esseulé mais les Celtics sont déjà devant (13-10). Reggie Bullock use et abuse des tirs de loin, sans trop de réussite pour l’instant, et les Knicks profitent essentiellement de la complicité entre Derrick Rose et Julius Randle. Après douze minutes, les Celtics sont devant (21-19).
Privés d’Evan Fournier et de Kemba Walker, les joueurs de Brad Stevens ont tout de même récupéré Tristan Thompson et ce dernier gobe quelques rebonds sur le tendre Obi Toppin. L’ancien pivot de Cleveland effectue une rentrée très intéressante. Résultat, Tom Thibodeau renvoie son rookie sur le banc, et Boston garde la main (36-35). À l’arrière, Barrett (16 points déjà) et Brown (13 points) se livrent à un duel intéressant, avec notamment le Canadien qui n’hésite pas à montrer les muscles en allant provoquer près du cercle le duo Thompson-Williams. New York a la maitrise du tempo, mais les Celtics ont toujours ce petit point d’avance (47-46).
Des Celtics combatifs
La seconde période démarre sur un festival de tirs ratés pour les deux équipes qui mettent beaucoup d’intensité en défense. Le duo Randle-Payton tente de mettre un coup d’accélérateur mais Tatum leur répond du tac-au-tac. Tirs à 3-points, gros dunk sur la truffe de Randle, l’ailier All-Star a le visage fermé des grands soirs, et Boston conserve encore et toujours ce petit avantage (60-57). Brown prend le relais, et va provoquer deux fautes de suite sur Bullock qui s’énerve sur le corps arbitral.
Les Knicks ne baissent pas les bras, avec un Nerlens Noel précieux dans la protection du cercle, et utile pour ramasser quelques miettes et scorer dans la peinture. Randle met une bâche énorme au pauvre Robert Williams, et ça réveille ses coéquipiers. L’intérieur All-Star ajoute deux tirs primés, et voilà New York qui passe devant (73-70).
Marcus Smart, l’homme du « money time »
Les amateurs de beau jeu ne sont pas servis, mais l’intensité est immense. Les fautes se succèdent, et on assiste à une longue série de lancers francs dont profite New York pour mener de 7 points. Le duo Tatum-Brown sauve les meubles d’un collectif bien pauvre mais à l’entrée du money time, les visiteurs sont devant (85-84). Brown décide alors de montrer d’un cran sur Barrett. Il s’arrache sur plusieurs ballons de suite, puis donne un caviar à Smart, qui hurle de joie après un 3-points dans corner. Le « pitbull » des Celtics est l’homme de ce dernier quart-temps.
Le suspense est total et RJ Barrett perd un précieux ballon que transforme Brown. Il reste une minute, et les Celtics mènent 93-90. Le filleul de Steve Nash se rattrape en plantant de loin sur l’action suivante, mais Marcus Smart lui répond dans la foulée (96-93). Derrière, Alec Burks manque l’égalisation, et Brown termine le travail de la ligne des lancers-francs pour une victoire de deux petits points (101-99). C’est la troisième en quatre matches même si le collectif est toujours aussi inquiétant.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.