Il y a dix jours, les Cavaliers s’étaient inclinés de 38 points face aux Nuggets, provoquant la grosse colère de leur coach et forcément on guette leur réaction.
Sauf que Denver a décidé de les mettre K.O. d’entrée : 12 tirs, 12 réussites ! Sous les panneaux, Nikola Jokic aspire déjà tous les rebonds, et en attaque, il distribue le jeu. Quant à Murray, il agresse Collin Sexton et s’en va dunker après un ballon volé. Après sept minutes, les Nuggets n’ont toujours pas raté un tir, et ils mènent 26-14.
L’apport de Facundo Campazzo
Les Cavaliers ont fait le dos rond, et Isaac Okoro les relance. En face, Jokic continue de régaler. Il prend un rebond offensif, et délivre une somptueuse passe aveugle pour Michael Porter Jr. Après douze minutes, Denver est devant (33-23), et ça aurait pu être bien pire pour Cleveland. Car cette année, les Nuggets ont un vrai problème en défense, et JaVale McGee en profite pour enchaîner deux alley-oop. Collin Sexton ajoute deux dunks de suite. Le public gronde, le banc se lève, et voilà Cleveland revenu à -4 (35-31).
Denver cherche une étincelle, et c’est d’abord Facundo Campazzo qui l’apporte. Il parle le même basket que Jokic, et les deux se trouvent bien (47-40). Les Nuggets respirent un peu mieux, et Murray peut alors entamer son show. Floater, 3-points, pull-up jumper, stepback… C’est un « one man show », et Denver s’envole : 67-47 ! Comme en premier quart-temps, Okoro stoppe le carnage, mais à la pause, les Cavaliers sont à -19 (69-50).
Au retour des vestiaires, Jokic reprend les commandes du match, et c’est Cedi Osman qui lui répond. Le jeu s’équilibre mais les Nuggets ont un beau matelas d’avance (78-61).
Les Cavaliers insistent et ils ne survivent que par leur jeu extérieur. Kevin Love est toujours à l’infirmerie, Andre Drummond est en civil, et finalement, Jarrett Allen sort de sa boîte. Et ça fait évidemment du bien, d’autant qu’il a de bonnes mains pour finir près du cercle ou trouver Damyean Dotson (85-76).
Une première dans l’histoire pour Jamal Murray
Les Cavaliers sont revenus sous la barre des 10 points, et ça réveille l’animal Murray. Planqué dans le corner, il plante un premier 3-points. Puis un second. Et revoilà 15 points d’avance (95-78).
Le meneur des Nuggets va-t-il s’arrêter là ? Pas du tout ! Au contraire, il prend même feu. Sa main est bouillante alors il tente des 3-points dans toutes les positions. C’est du pur Stephen Curry dans la manière, et ses 13 points de suite permettent aux Nuggets de reprendre le large (108-86).
Ses coéquipiers le cherchent et Jaml Murray continue de tirer en première intention, et il s’offre même une célébration en dansant ! Pour boucler son record en carrière, il termine sur un gros dunk dans le trafic avec un regard vers le (maigre) public.
Mike Malone peut alors lancer le « garbage time », et Denver s’impose 120-103 dans une rencontre dominée de bout en bout. Nikola Jokic signe son 48 triple-double en carrière, et Jaml Murray devient le premier joueur de l’histoire à atteindre la barre des 50 points sans le moindre lancer-franc, mais à 21 sur 25 aux tirs, dont 8 sur 10 à 3-points.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.