Cavalier seul

« Il fallait que je sois prêt. C’était sans doute le match le plus important de ma carrière. L’un des plus importants de l’histoire de la franchise. Il fallait que je sois à la hauteur« .
Et il l’a été. Avec 32 pts, 9 rbds et 9 pds, LeBron James a plané sur la troisième manche permettant aux Cavs de s’imposer 88-82. Le meilleur joueur de la côte Est en a profité pour démontrer qu’il était de la trempe des plus grands clutch players en inscrivant des paniers importants (3 pts à 2 minutes de la fin puis ce shoot à 24 secondes de la sirène).
« La série est loin d’être terminée. Il faut récupérer l’avantage du terrain et gagner encore trois matchs » prévient James à ceux qui pourraient penser que Cleveland se satisfait de ce succès.
Des Cavs qui pourraient aussi très bien menés 3-0 lorsqu’on se remémore la fin des deux premiers matchs. Des Cavs qui pourraient être démobilisés par ces deux revers mais qui finalement ont un gros mental.
« On apprend de nos erreurs. On apprend de nos défaites, rappelle James. Mais ce succès ne doit pas être une fin en soi. On ne doit pas en rester là. Il faut penser au prochain match et le gagner« .
Premier arrivé à la salle, James confirme donc ces qualités de leader. Comme les plus grands, il prend ses responsabilités et prend le jeu à son compte lorsqu’il le faut.
Mais il n’est pas si seul que ça. Si Larry Hughes (2/2 aux tirs) a compris qu’il devait se concentrer sur la défense, les autres ne déçoivent pas en attaque.
Pavlovic, Gooden et Ilgauskas ne faiblissent pas et sont à la hauteur de l’évènement.
Quant au joker, il se nomme Daniel Gibson. Le n°1 de Cleveland n’est pas un rookie comme les autres. Il n’hésite pas une seule seconde à prendre le 3 pts qui permet aux Cavs de mener de passer de 74-72 à 77-72 dans le money time.
Petit protégé de « King James », Gibson a ce grain de folie qui manquait aux Cavs l’an passé.