Surpris lors du match aller en Floride, le Magic avait gardé un goût amer de leur dernière confrontation avec Sacramento. Malgré un DeMarcus Cousins inarrêtable (29 points et 7 rebonds), c’est Jameer Nelson (26 points) qui porte Orlando vers la victoire dans le dernier quart (106-102).
DeMarcus Cousins mange Dwight Howard
Après sa suspension, on sent Howard assez tendu. Il est bien tenu par le duo Dalembert – Cousins à l’intérieur. Avec seulement 8 shoots pris, Superman termine avec 16 points et 15 rebonds. Mais surtout il prend faute sur faute au début du match.
Van Gundy doit changer son fusil d’épaule sans plus attendre. Et Cousins en profite. Désormais leader de son équipe après la blessure de Tyreke Evans, le rookie ne se déballonne pas. Au contraire, il a du ballon plein les doigts.
Dans le crunch time, il délivre un shoot sur un pied en déséquilibre qui fait revenir les siens à 1 petite longueur. Après avoir sorti Dwight pour sa sixième et dernière faute, il pense bien pouvoir propulser ses Kings sur le trône avec ses 29 pions…
Le Magic en vétéran
Mais c’est sans compter sur ce diable de Nelson qui enchaîne les moves en sortie de pick à l’entrée de la raquette. Avec un Richardson toujours aussi saignant (19 points), puis un Turkoglu à nouveau décisif sur son troisième tir longue distance converti (13 points), le Magic repasse devant.
Bien relayé durant le match par un Arenas (12 points) qui retrouve du punch (en témoigne son shoot au buzzer très Gilbertien à la fin du troisième quart pour revenir à 3 points), le meneur de poche termine le boulot à l’ancienne.
Le Magic s’impose dans la douleur 106-102 mais poursuit sa bonne série (8-2 sur les dix dernières rencontres). Pour Sacramento, le bon point revient évidemment à Cousins pour son énorme match contre le meilleur pivot de la ligue ; mais également pour Jason Thompson, dont on parle rarement (et c’est dommage), mais qui finit avec 16 points et 6 rebonds en 32 minutes.
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