Lors de l’entrainement de la Team World vendredi matin, un pays était sur toutes les lèvres : le Canada. Avec la présence de Shai Gilgeous-Alexander, R.J. Barrett, Brandon Clarke et Nickeil Alexander-Walker, le Canada représente 40% de l’équipe qui affrontera la Team USA cette nuit (03h00, beIN Sports 1).
Si le Canada est la nation étrangère la plus représentée cette saison en NBA avec 21 joueurs, 10 d’entre eux ont fait leur arrivée depuis le début de la saison dernière. En ajoutant le titre des Raptors la saison dernière, vous comprendrez que le basket est sur un trajectoire ascendante au nord des Etats-Unis.
« Le basket devient de plus en plus populaire dans notre pays et c’est vraiment cool car les jeunes Canadiens vont pouvoir nous voir jouer à domicile, » expliquait l’intérieur de Memphis, Brandon Clarke. « Je pense que ça ne peut qu’être bénéfique pour le développement du basket au Canada. »
Cette nouvelle génération de joueurs canadiens qui a grandi en idolâtrant Steve Nash, le General Manager de l’équipe nationale, aura en effet l’occasion de jouer devant son public cet été. La ville de Victoria, dans l’ouest du pays, sera en effet l’hôte d’un des quatre tournois de qualification olympique.
« Si vous jouiez au basket au Canada à cette époque, je ne vois pas comment vous ne pouviez pas être fan de Steve Nash »
« C’est vraiment quelque chose qu’on garde dans le coin de notre tête cette saison, » confirme Shai Gilgeous-Alexander. « C’est un honneur immense que de pouvoir représenter son pays, c’est une opportunité unique, et c’est une grande motivation pour notre génération. »
Cette nouvelle génération aura donc la lourde tâche que de qualifier son pays pour les Jeux Olympiques pour la première fois depuis 2000. À l’époque, Steve Nash était déjà le fer de lance de la balle orange dans son pays. « Si vous jouiez au basket au Canada à cette époque, je ne vois pas comment vous ne pouviez pas être fan de Steve Nash, » confirme d’ailleurs le meneur du Thunder.
Depuis la retraite internationale du Hall of Famer, personne n’a toutefois repris le flambeau et pour Shai Gilgeous-Alexander, l’une des figures de proue de cette génération, ce sera plus un effort collectif qu’individuel.
« Si vous regardez toutes les meilleures équipes, ce n’est jamais un seul joueur qui fait la différence. Vous avez besoin de plusieurs gars, » relativise-t-il. « Vous avez besoin de cohésion, vous avez besoin que tout le monde tire dans le même sens, et vu qu’on se connait tous bien, je pense que ce sera le cas cet été. »
Réponse fin juin… si tout le monde répond à l’appel.
Propos recueillis à Chicago.