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À Denver, une culture à part dont on est fier

À contre-pied des super teams, les Nuggets ont pris leur temps pour grimper au sommet de la NBA avec essentiellement des joueurs recrutés via la Draft.

Quelle place pour la stabilité dans une NBA en pleine mutation ? La première à l’Est et la deuxième à l’Ouest, pourrait-on répondre alors qu’on arrive à mi-saison.

Comme Milwaukee, Denver n’a pas changé grand chose à son effectif cet été, à l’inverse d’une grande partie du reste de la ligue. Et comme Milwaukee d’ailleurs, la franchise des Rocheuses s’est reconstruit en s’appuyant sur des joueurs draftés au club, souvent tard, avec une vraie culture façonnée au fil des saisons et des échecs, à contre-pied des super teams qui fleurissent un peu partout en NBA.

Le MVP des Bucks, Giannis Antetokounmpo, a été drafté en 15e position. Son troisième dauphin lors du dernier scrutin, Nikola Jokic, patron à Denver, en 41e position. « Je dis toujours que l’important, ce n’est pas d’où tu viens, mais où tu es » explique Mike Malone à The Athletic. « Nikola Jokic a été choisi tard, c’est un candidat au MVP aujourd’hui. Kawhi, pareil. Ces garçons ont travaillé et ont atteint le haut niveau, en emmenant leur équipe avec : c’est ce que font les superstars. »

« Si on avait su qu’il deviendrait aussi bon, on n’aurait pas attendu le 41e choix pour le sélectionner »

« Mais on ne s’inspire pas de Toronto » précise l’entraîneur. « Le truc c’est qu’on sait ce dont on est capable. Je ne crois pas que les gars se disent ‘j’ai été sélectionné en 50e position, je ne sais pas si je devrais être aussi bon’. On a montré qu’on pouvait être bon, maintenant il faut le faire chaque soir. » 

La régularité, dernière étape pour valider le statut de cador en NBA, que les Nuggets ont du mal à franchir. Mais ils y sont presque et Mike Malone ne peut que se réjouir de la deuxième place de conférence Ouest de cette équipe qui ne cesse de progresser. « C’est ma cinquième année, et ce qui est le plus appréciable, c’est de voir qu’on est parti de rien pour construire. On n’a pas fait de gros transferts, on n’a pas mis en péril notre avenir en échangeant des jeunes éléments contre des joueurs de passage pour un an ou deux, pour avoir du succès dans l’immédiat mais pas à long-terme. »

Le succès, Denver l’a construit lentement, à sa manière, avec une locomotive que personne n’attendait. Un peu comme les Warriors d’ailleurs avec ce trio Curry-Thompson-Green que personne n’imaginait dominer la NBA pendant cinq ans. « Je mentirais si je disais que j’attendais ce genre de performances » avoue aisément Tim Connelly au sujet de Nikola Jokic. « Tu croises les doigts. Si on avait su qu’il deviendrait aussi bon, on n’aurait pas attendu le 41e choix pour le sélectionner (…) Ça dépend beaucoup du hasard. On a eu beaucoup, beaucoup de chance que les gars qu’on a draftés aient continué à progresser. »

Une vraie culture à part

De la chance, mais pas que. « La réussite des joueurs dépend beaucoup de l’environnement, des opportunités » ajoute Connelly. « Quand la situation n’est pas bonne, il y en a beaucoup qui échouent et ne trouvent leur place que dans leur deuxième ou troisième franchise. » Jamal Murray, 7e choix de Draft, ou Gary Harris, 19e, ont trouvé la leur. C’est un peu plus difficile parfois avec Monte Morris, Torrey Craig, Malik Beasley ou Juancho Hernangomez, mais la franchise mise sur des joueurs qu’elle a sélectionnés elle-même, tard, et leur fait confiance.

« On communique, on collabore, on se défie, on construit une culture de travail. On a pris des joueurs qui sont motivés pour progresser » note Mike Malone. « Tous nos jeunes – comme Michael Porter en ce moment – ont eu une opportunité de jouer, surtout malgré les erreurs, et c’est une clé pour progresser en NBA. »

« C’est du génie » clame Paul Millsap, plus gros free agent signé par la franchise dans son histoire récente, mais qui fut lui même sélectionné en 47e position. « Nous, les gars draftés tard, on a quelque chose à prouver. On a faim. » Et Jamal Murray de souligner qu’il « ne faut pas forcément être l’équipe la plus talentueuse pour battre l’adversaire. On joue pour gagner, on joue les uns pour les autres, et quand on gagne, tout le monde est content. »

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Nikola Jokic 70 36.7 57.6 41.7 80.0 2.9 9.9 12.7 10.2 3.3 1.8 0.6 2.3 29.6
Jamal Murray 67 36.1 47.4 39.3 88.6 0.7 3.2 3.9 6.0 2.1 1.4 0.5 1.9 21.4
Michael Porter, Jr. 77 33.7 50.4 39.5 76.8 1.8 5.2 7.0 2.1 1.4 0.6 0.5 2.0 18.2
Christian Braun 79 33.9 58.0 39.7 82.7 1.2 3.9 5.2 2.6 1.0 1.1 0.5 2.2 15.4
Aaron Gordon 51 28.4 53.1 43.6 81.0 1.6 3.3 4.8 3.2 1.4 0.5 0.3 1.6 14.7
Russell Westbrook 75 27.9 44.9 32.3 66.1 1.4 3.6 4.9 6.1 3.2 1.4 0.5 2.5 13.3
Julian Strawther 65 21.3 43.2 34.9 82.2 0.3 1.9 2.2 1.3 0.9 0.6 0.2 2.3 9.0
Peyton Watson 68 24.3 47.7 35.3 69.3 0.7 2.7 3.4 1.4 0.8 0.7 1.4 1.8 8.1
Jalen Pickett 49 13.6 42.8 39.6 75.0 0.3 1.1 1.4 2.2 0.5 0.4 0.1 0.8 4.1
Deandre Jordan 56 12.3 65.0 0.0 42.2 1.5 3.6 5.1 0.9 0.7 0.3 0.5 1.3 3.7
Dario Saric 16 13.1 36.2 26.9 70.0 0.9 2.3 3.1 1.4 0.9 0.4 0.1 1.2 3.5
Zeke Nnaji 57 10.7 49.6 32.7 61.4 0.6 1.0 1.6 0.4 0.2 0.4 0.7 1.1 3.2
Hunter Tyson 51 7.8 37.5 31.1 75.0 0.5 1.0 1.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0.9 2.6
Vlatko Cancar 13 10.4 38.5 26.7 0.0 0.5 2.0 2.5 0.7 0.8 0.2 0.2 0.8 1.8
P.j. Hall 19 3.5 58.3 25.0 75.0 0.3 0.8 1.2 0.2 0.1 0.0 0.2 0.6 1.7
Trey Alexander 24 4.9 31.7 17.6 75.0 0.0 0.5 0.5 0.5 0.2 0.1 0.0 0.4 1.3
Spencer Jones 20 6.2 32.4 5.9 100.0 0.4 0.5 0.9 0.3 0.3 0.3 0.3 0.9 1.3

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