Les circonstances étaient bien différentes entre le départ de Kevin Durant en 2016 et celui de Russell Westbrook durant l’été 2019, ainsi que les comportements des deux MVP également, si on écoute Steven Adams.
Le premier est parti, libre, après une finale de conférence perdue contre les Warriors et sans prévenir personne.
« Avec ou sans, les gens seront touchés, mais il y a la partie communication et ils peuvent vous respecter si vous respectez les relations établies », explique le pivot du Thunder dans The Oklahoman. « Je ne l’ai pas pris personnellement, car mon temps passé avec lui fut limité et qu’il est plus vieux que moi, donc je ne le critique pas. Je dis seulement que dans cette situation, j’aurais probablement prévenu avant. Ou même après, quand le plus gros est passé, un petit truc : hey mon gars, bla bla bla… »
Le second a été transféré contre Chris Paul l’été dernier et il a tenu au courant son coéquipier avant son départ vers Houston. « Il m’a appelé avant même que l’information ne sorte je crois. Il m’a prévenu. Tout le monde dit toujours que c’est un business, mais je ne sais pas combien de joueurs acceptent vraiment ce concept et néanmoins l’amitié va au-delà de l’aspect purement professionnel. »
Une amitié qui disparaît quand les Rockets et le Thunder se retrouvent sur les parquets, comme ce sera le cas le 9 et le 20 janvier prochains. « Je ne vais pas lever le pied face à lui, ce serait irrespectueux », annonce Steven Adams. « Je vais faire faute avant qu’il n’arrive au panier, c’est certain à 100%. Je sais que lui, dans son esprit, il veut me monter dessus. Il est toujours comme ça. »