La vie sans Melo se déroule comme un charme pour les Nuggets. Pour la première des anciens Knicks, les troupes de George Karl s’imposent 89-75 face à des Celtics qui venaient de chambouler dans la nuit une partie de leur effectif.

Après un match intense et serré, les Nuggets ont fait le break dans le money time grâce à un 16-0. Pour Boston, l’après Perkins s’annonce compliqué. Sous les panneaux, tout du moins…

George Karl avait confié qu’il était très excité à l’idée de récupérer trois Knicks, jeunes et enthousiastes. Et il avait raison. cette équipe de Denver est diablement excitante.

Certes, ce n’est qu’un match et Boston était diminué par les transferts de la nuit, mais on sent un énorme potentiel dans cette équipe. A l’arrière, le duo de Tar Heels, Lawson-Felton, est vraiment complémentaire. D’ailleurs, le banc de Denver est réellement impressionnant : Smith, Felton, Chandler, Harrington et Andersen. A coup sûr, ce cinq-là tape une dizaine de franchises !

Et puis, il y a Kenyon Martin. 18 pts et 10 rbds pour lui alors qu’il avait Kevin Garnett face à lui, et alors qu’il rejoint les vestiaires dans le second quart-temps après un gros coup de pompe. On s’est cru un moment au milieu des années 2000. Un vrai duel de titans entre les deux.

En fait, les Nuggets ont gagné à l’usure. On a senti au début du 4ème quart-temps que Boston lâchait prise mais Pierce et Garnett maintenaient l’équipe à flot. 75-73 à 6 minutes de la fin après un 3-points de “The Truth”. Et puis, les coups de boutoir de Chandler, puis Afflalo ont fait plier les C’s. C’est bien simple, Boston ne va plus marquer le moindre point !

Assomés, ils ont même quitté le parquet avant le buzzer. Déçus de perdre. Sans doute déçus d’avoir perdu des “membres de la famille” pour reprendre les mots de Garnett.

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