Alors que beaucoup de vétérans NBA admettent n’avoir prêté attention à leur alimentation et leur condition que sur le tard, le 41e choix de la Draft 2019 confie à GQ qu’une blessure au cours de sa première année universitaire et un transfert à Villanova l’ont poussé à remettre en question son éthique.
« Il s’avère que je me suis blessé à la cheville lors d’un entraînement à Fordham au cours de ma première année et je suis devenu hors de forme à force de manger mal », se souvient l’ailier-fort. « Une fois à Villanova, cela a été un virage à 180° au cours de l’été par rapport à la façon de manger et d’entretenir son corps. C’est quelque chose qui m’a rendu fier. J’ai vu ce que cela pouvait produire sur mon corps et comment je me sentais. Mon entraîneur physique a fait de l’excellent boulot dans mon apprentissage. Je n’avais jamais fait de travail de foncier auparavant. J’ai commencé à soulever des poids et faire du cardio… »
« J’ai évolué dans ma manière d’éviter certains aliments »
Au terme de ses quatre années en NCAA, Eric Paschall n’a pas pour autant abandonné les bonnes habitudes prises au cours de son cursus : il a notamment profité des services de son agence CAA et leurs entraîneurs personnels, tout en souscrivant à un service de livraison de repas diététiques. Désormais aux Warriors, dans un environnement où tout est pensé pour le bien-être et la santé des joueurs, le rookie profite pleinement des services de l’encadrement.
« Je mange tout ce que le chef cuisine, quoi que cela puisse être. Nous avons toujours un brunch avant de monter dans l’avion donc, dans ce cadre, j’essaye de manger du bacon, des oeufs, du fromage, du bacon de dinde, ou des boules de viande de poulet. Si c’est le jour de match, je vais manger un peu de glucides mais dans l’ensemble, je les évite car je les digère mal. Je suis très discipliné à ce sujet. Après l’entraînement, ils nous font généralement du saumon avec du brocolis et de la courge. Si je veux des glucides, ils ont de la patate douce. »
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Un régime alimentaire relativement simple à adopter, même si Eric Paschall confie que le rythme de la NBA et ses enchaînements de match peuvent mettre en difficulté sa routine.
« En vieillissant, j’ai commencé à élargir mes goûts et j’ai évolué dans ma manière d’éviter certains aliments. Il y a plein d’alternatives saines aujourd’hui donc c’est ce que je choisis toujours », poursuit-il. « Je ne dirais pas que je me suis totalement établi. C’est quelque chose que j’apprends encore à gérer, surtout avec les back-to-back. Mais je pense que je m’adapte bien. S’hydrater sainement aide énormément. J’avais l’habitude de boire du Gatorade mais aujourd’hui, je bois beaucoup d’eau, surtout pétillante. Je suis à fond sur l’eau pétillante.
Au-delà de son alimentation, l’intérieur veille toujours à garder son métabolisme actif : une recette qui fonctionne très bien jusqu’ici au regard de son début de saison (16.8 pts à 49.5% et 5.1 rbds en 31 min par match).
« J’ai tendance à vite récupérer donc récemment, j’ai commencé à soulever des poids avant les matchs. Le jour suivant le match, au lieu de ne rien faire, je vais aller m’entraîner afin de transpirer et faire circuler le sang. Il y a plein de petites choses que j’ai appris au sujet de mon corps au fil des années. »