Il y a dix jours, le président des Knicks, Steve Mills, et son GM, Scott Perry, affichaient leur mécontentement quant au début de saison de la franchise. Ce qui sonnait comme un avertissement pour David Fizdale. Depuis, après une lourde défaite à Chicago, l’équipe a légèrement redressé la barre : une nouvelle victoire face à Dallas, un succès autoritaire face aux Cavs et une défaite dans les dernières secondes face aux Hornets.
En plus de cette petite embellie sportive, David Fizdale assure aujourd’hui avoir un soutien clé : celui de James Dolan, le patron des Knicks qui, selon le New York Post, avait suggéré à Steve Mills et Scott Perry de prendre la parole l’autre jour. Le coach dit recevoir régulièrement des messages encourageants de sa part.
« À chaque match, à chaque match. Jim Dolan me donne un vote de confiance, une tape dans le dos. Il a été incroyablement encourageant depuis un an et demi, quoi qu’il arrive. On parle tous de ce projet de rendre ces gars meilleurs et de construire un avenir durable. »
Malgré les difficultés liées à ce début de saison encore raté, David Fizdale semble vouloir s’inscrire dans cet « avenir ». Le coach revient sur la lourde défaite face aux Cavaliers, concédée récemment au Madison Square Garden (87-108). « Tout le monde se disait : ‘Oh mon Dieu’ mais tout ce à quoi je pensais, c’est qu’on venait de se faire botter le cul et comment je pouvais rendre l’équipe meilleure. »
Il rapporte avoir parlé, immédiatement après la défaite, avec Steve Mills et Scott Perry : « Comme je l’ai dit, je me bagarre aux côtés de ces gars. » Une bataille au quotidien pour construire cette fameuse « culture » de la gagne pour laquelle David Fizdale a signé avec les Knicks.
« Ce n’est pas facile« , poursuit le coach. « On doit être ensemble, c’est le premier signe d’une véritable culture qui commence à se développer. On comprend que ce processus va être difficile, personne ne le conteste. Mais on doit aussi jouer à un haut niveau en termes d’effort. On avait le sentiment que nos efforts devenaient irréguliers. C’est la première chose qu’on voulait se dire en tant que groupe et je crois qu’on y arrive. »