Mi-saison, nos récompenses (2/2)

Chose promise, chose due, voici donc la seconde partie de nos récompenses. Après les très sérieux MVP, MIP, Coach of the year j’en passe et des meilleurs, on voulait également décerner es “awards” moins classiques mais tout aussi intéressants.

Joueur le plus sous coté – Caron Butler (Wizards)

Pas facile d’évoluer dans l’ombre de Gilbert Arenas, flamboyant et médiatique. L’ancien arrière du Heat réalise sa meilleure saison en NBA avec 21 pts, 8 rbds et 4 assits de moyenne et pourtant son nom n’a même jamais été mentionné pour le All Star Game. Pire, il n’était même pa sur les bulletins de vote, un autre scandale de ce pseudo match des étoiles. Les fans et le grand public ne reconnaissant pas ce joueur à sa juste valeur sorti du district de Columbia. L’ancienne star NCAA arrive a maturité et faut étalage de son talent, devenant le deuxième pilier de Wizards derrière le n°0 mais devant Jamison. Ernie Grunfeld a eu le nez crez en le faisant signer pour remplacer Larry Hugues.

Joueur le plus sur coté – New York Knicks

Vous allez nous dire que ça devient une vendeta à ce niveau là mais devant l’impossibilité de trancher (Gooden, Marbury, Walker, Francis, Kirilenko) nous en sommes venus à la conclusion devant les fiches de stats et de salaires des Knicks que décerner un award collectif était dans le cas présent amplement mérité. Thomas fait un brin mieux que Brown mais pas assez pour assurer un siège en playoffs et pour la franchise la plus dispendieuse de la ligue heureusement certains soirs que le ridicule ne tue pas. On ne va pas revenir sur l’incohérence de la politique de recrutement. On va juste constater que Francis a le niveau CBA désormais, que Quentin Richardson s’il score quasi 14 pts de moyenne n’a aucun impact, que Curry marque mais ne défend pas et quand il prend deux rebonds de suite c’est à peine si le Madison ne lui réserve pas une ovation, que Marbury arrose et bouffe le cuir et que Crawford est unidemensionnel. Pour ne pas être méchant on ne parlera pas de James. TOUS sans exception ont des contrats en or et des gros ego. Tous attirent encore les médias quand d’autres le méritent plus. Tous ne seront pas e playoffs et iront dépender leurs millions à LA, Vegas ou aux Bahamas, en sirotant un cocktail à la gloire d’Isiah !

Le transfert le plus réussi – Shane Battier (Rockets)

Les fans de Houston n’ont pas caché leur étonnement à l’annonce du deal conclu avec Memphis. Tout Houston attendait du sang neuf, Rudy Gay surtout. Jeff Van Gundy a préféré laisser filer le jeune ailier pour l’ancienne star de Duke. Bien lui en a pris. Sous coté aux Grizzlies au sein d’une équipe où les fans attendaient de lui plus de points, Battier prouve toute sa valeur à Houston. Ses stats ne sont pas époustouflantes (10,8 pts, 4,4 rbds, 2,5 assists) mais elles résument mal son importance dans le système des Rockets. Super défenseur, joueur juste, intelligent, Battier est une bénédiction pour Van Gundy et si les Rockets sont enfin cette année constants ne cherchez pas plus loin la différence avec les saison précédentes.

Le plus mauvais transfert – Peja Stojakovic (Hornets)

Avec ses 17,8 pts de moyenne, Peja mériterait plus d’honneur allez-vous dire. Certes. Mais le shooteur serbe a débarqué à prix d’or aux Hornets pour mener l’équipe en playoffs et voire même y passer un tour. Or, être blessé n’est sûrement pas de sa volonté mais force est de constater que la franchise est loin des objectifs, que Stojakovic confirme sa fragilité et que même avec lui sur ses derniers matches les “Frelons” de la Nouvelle-Orléans et Oklahoma City montraient des signes de faiblesse. Etre constant et en forme fait partie du boulot, il est trop facile d’excuser un manque d’impact par une blessure.

Plus mauvais dirigeant – Isiah Thomas (Knicks)

On est à court de mots “politiquement correct”. No comment donc. Juste un “Isiah, s’il te plait, dégages!”