Lorsqu’il a racheté les Kings en 2013, Vivek Ranadive avait expliqué à Adam Silver son envie de prendre part à des matchs de présaison en Inde, son pays natal. Six ans plus tard, son voeu va se réaliser puisque Sacramento affronte Indiana à Bombay, pour deux rencontres, les 4 et 5 octobre.
“Ce fut un long parcours mais la NBA a tenu sa promesse”, explique ainsi l’homme d’affaires. “Je ne peux même pas dire à quel point c’est incroyable et enthousiasmant. C’est mieux que mes rêves les plus fous”.
Après avoir fait fortune aux Etats-Unis, le fondateur de Tibco Software a observé comment la NBA a conquis la Chine et son énorme marché. Il pense que le futur de la ligue se jouera en Inde, qui reste encore à conquérir.
“Il y a aussi une atmosphère qui est liée au basket, et qui colle avec l’atmosphère indienne. C’est un spectacle. C’est une fête”
“Le basket peut être joué dans les pays riches. Mais il peut aussi être joué dans les pays pauvres”, assure-t-il. “Contrairement au cricket (le premier sport en Inde), ça ne demande pas beaucoup d’espace. Et il n’y a pas beaucoup d’espace dans une ville comme Bombay. Il y a aussi une atmosphère qui y est liée, et qui colle avec l’atmosphère indienne. C’est un spectacle. C’est une fête”.
Avec l’ouverture d’une académie NBA en Inde, Vivek Ranadive s’attend désormais à voir un joueur en sortir pour intégrer la NBA “dans les dix ans”. Il s’attend aussi à ce qu’une ligue de basket s’y développe enfin.
Mais pour l’instant, il encourage surtout ses joueurs à profiter du voyage.
“Quand vous arrivez ici, vos sens sont assaillis. C’est ce que j’appelle le chahut de la démocratie”, explique Vivek Ranadive, alors que d’autres parlent du syndrome de l’Inde. “Vous êtes assaillis par les sons, les odeurs, les couleurs, le rythme. On peut avoir tendance à repousser tout ça. Il faut au contraire se lancer et expérimenter. C’est une expérience enrichissante”.