Pour imaginer la « hype » qui aurait entouré LeBron James s’il avait décidé de rejoindre une équipe NCAA en 2003 plutôt que de faire le grand saut vers la NBA, il suffit de se souvenir de celle de Zion Williamson l’an passé à Duke.
L’ailier des Lakers aurait été le joueur universitaire le plus scruté de la décennie et il aurait fait le tour du monde avec ses actions. Les journaux et les télévisions n’auraient parlé que de lui.
« Mon maillot numéro 23 aurait été vendu partout, même sans mon nom derrière », imagine-t-il, s’il avait signé avec Ohio State par exemple. « J’aurais été sur la couverture du jeu vidéo NCAA 2004. Le Schottenstein Center aurait été plein chaque soir. »
Cette médiatisation aurait généré énormément d’argent… dont il n’aurait rien reçu. Voilà pourquoi il soutien la loi « Fair Pay to Play », qui vient d’être officialisée en Californie pour 2023 et permettra aux athlètes de gagner de l’argent grâce à leur image.
« Ma mère et moi, on n’avait rien. On aurait rien reçu de ces bénéfices. L’université aurait, elle, capitalisé dessus. Donc je comprends ce que ces gamins vivent. J’ai fait partie des gamins défavorisés. Après, j’ai eu la chance d’avoir le talent pour sauter l’université mais je comprends ces gamins. Voilà pourquoi je prends ce dossier à cœur. »