
Avec une troisième franchise en trois ans, Jimmy Butler va-t-il enfin trouver de la stabilité en arrivant à Miami ? L’extérieur n’est pas un joueur facile à gérer et, partout où il passe, de la tension se ferrait ressentir dans le vestiaire.
Un constat pas nié par un ancien glorieux du Heat, Chris Bosh, qui préfère y voir davantage un aspect positif.
« Ils vont devoir apprendre de lui. Il va apprendre d’eux », note l’intérieur champion en 2012 et 2013. « Mais la tension, la saine tension, c’est positif. Je pense que Jimmy apporte cela. Les gens pensent toujours que la tension est négative, donc j’aime toujours préciser les choses. De la tension dans un vestiaire, c’est une bonne chose. Quand elle est à saine dose et collective, cela pousse à être meilleur, à vouloir gagner. »
C’est en ce sens que Jimmy Butler a expliqué avoir craqué pour la culture de la franchise. Miami est une franchise stricte, sous la direction de Pat Riley, où on ne tolère ni les joueurs en méforme physique ni les envies de « tanker ». Le All-Star pourrait clairement s’épanouir dans cet univers ultra compétitif.
« C’est comme ça à Miami : il faut gagner », rappelle Chris Bosh. « Ils ont construit une culture de la gagne, une volonté d’être meilleur. Ce n’est pas toujours l’environnement le plus simple, c’est un moteur pour eux. Erik Spoelstra veut être bon, il désire que ses joueurs soient en forme physique. Pat Riley était pareil il y a dix ans. »
C’est peut-être d’ailleurs la présence de Pat Riley au sommet de la franchise, qui en a vu d’autres avant lui niveau caractère, qui pourrait apaiser Jimmy Butler.
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