Les texans l’ont confirmé hier soir face aux Nets, la récente défaite à Philly (77-71) n’était bien qu’un simple accident. Les Spurs n’ont pas eu à forcer leur talent, face aux coéquipiers d’un Brook Lopez sur courant alternatif (11 points,10 rebonds). Comme contre les Wizards, San Antonio s’est tranquillement imposé par plus de quinze points d’écart (102-85).

TP dans le vif du sujet

Au lendemain de leur neuvième défaite de la saison (77-71 à Philly), les Spurs ont immédiatement rectifié le tir. La réaction collective fût brutale, et c’est Washington qui a dégusté sec (101-65 après trois quart-temps, 118- 94 au final). Sur le parquet de New Jersey hier soir, le Big Three de San Antonio a déroulé.

Dans son duel face à Devin Harris, Tony Parker, a malmené son adversaire direct, comme au bon vieux temps (13 points, 6 rebonds, 7 passes). Et lorsque le numéro 9 français ne finissait pas, c’était pour mieux servir Tim Duncan, laissé seul à deux reprises sous le cercle (13-20). Seul hic de la soirée, le banc des visiteurs ne répondait pas aussi bien que contre Washington, deux jours plus tôt (49 points).

Dream Tim sur le banc, les Nets repassaient devant à la faveur d’un 22-11 (36-31). Pas de quoi s’inquiéter pour autant, la traction arrière TP-Ginobili passait un 10-0 aux Nets pour prendre définitivement les commandes du match (52-41).

22, v’là Manu Ginobili

En terminant le troisième quart par un nouveau coup d’éclat (8-0), les hommes de Gregg Popovich ont une nouvelle fois démontré leur capacité à un tuer match dans les plus brefs délais. Cette fois, c’est Ginobili qui prenait New Jersey de vitesse. En inscrivant les 8 premiers points de son équipe dans le dernier quart, l’argentin mettait les siens à l’abri, et scellait le sort du match (68-88).

El Manu retournait sur le banc illico avec 22 unités et la satisfaction du devoir accompli (102-85). A l’image de « Big Fundamental » (12 mins contre Washington, 25 hier) le trio des Spurs s’est encore permis le luxe de s’offrir un repos bienvenu avant deux rencontres qui s’annoncent autrement plus compliquées (à Chicago, puis contre Oklahoma City). A un match de la fin de son rodéo trip, San Antonio conforte sa place au rang de meilleure équipe à l’extérieur de la ligue (21v-7d).

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