C’est le privilège de l’âge. En participant à sa cinquième Coupe du monde, Luis Scola a accumulé les points marqués. En inscrivant 23 points face au Nigeria, l’ancien joueur des Rockets s’est installé à la seconde place des meilleurs marqueurs de l’histoire de la compétition (611 points), devant Andrew Gaze (594), qui n’a pas manqué de le féliciter.
« Tu as été un fantastique joueur pendant tellement d’années », commente l’Australien sur le site de la FIBA. « C’est un grand jour pour toi, moins pour moi. Au fait, tu as eu besoin de cinq compétitions contre quatre pour moi. Tu es un champion et je suis heureux pour toi. »
Un compliment qui a touché Luis Scola, ancien meilleur marqueur de la compétition, en 2010, avec 27.1 points par match.
« Il ne le sait pas, mais en 1990, quand il a joué en Argentine (la Coupe du monde y était organisée), je l’observais. Je pense qu’il est un des plus grands de tous les temps. Avoir mon nom avec le sien, c’est très important pour moi. Je vais profiter de ça dans quelques semaines, là j’ai encore beaucoup à penser et à faire. Je me dirai alors : ‘Mince, j’ai dépassé ce joueur’. »
Avec 19 points de moyenne pour le moment, et quelques rencontres encore à jouer, le champion olympique 2004 va augmenter son total de points. Mais il semble utopique d’aller chercher l’immense Oscar Schmidt, 906 points. Ni cette année et encore moins dans le futur, la légende argentine ayant déjà 39 ans.
« C’est impossible », avance déjà Luis Scola. « Une petite partie de moi-même ne le veut pas, même si j’en avais la chance. C’est mon héros. »